Objectif 2030 : la CEDEAO veut améliorer son capital humain

Photo d'illustration : unsplash

Le dernier rapport sur le développement du capital humain (DCH) dans la CEDEAO révèle une progression notable dans plusieurs secteurs clés. L’indice global a augmenté de 12 %, atteignant 0,27 contre 0,24 précédemment. L’économie numérique, l’inclusion financière et l’entrepreneuriat affichent la plus forte croissance avec une hausse de 50 %, traduisant une adoption croissante des nouvelles technologies et une amélioration des opportunités économiques. Le secteur de la santé et de la nutrition progresse également, avec une augmentation de 10 %, illustrant les effets positifs des efforts déployés pour renforcer les systèmes de soins. Par ailleurs, l’inclusion du genre avance plus lentement avec une amélioration de 3 %, soulignant la nécessité de politiques plus ambitieuses pour réduire les inégalités.

Toutefois, l’éducation, le développement des compétences et l’intégration au marché du travail connaissent un recul inquiétant de 7,02 %. Cette baisse s’explique en grande partie par la réduction des investissements publics dans l’éducation, compromettant la formation des jeunes et leur employabilité. Face à ces écarts de performance, le rapport propose plusieurs stratégies pour accélérer la transformation socio-économique de la région. Il y a la mise en place de politiques renforçant l’inclusion de genre et l’accès à une éducation de qualité, ainsi que l’investissement dans des infrastructures éducatives et sanitaires capables de résister aux crises. Une harmonisation plus efficace de la collecte de données est également recommandée afin d’orienter les décisions sur des bases solides et adaptées aux réalités locales.

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En 2020, l’Indice de capital humain (ICH) des pays de la CEDEAO était le plus faible du continent africain, avec une moyenne de 0,38. À l’horizon 2030, l’organisation ambitionne de devenir la communauté économique régionale la plus performante en matière de DCH en atteignant un score de 0,45. Pour concrétiser cet objectif, une amélioration annuelle moyenne de 5 % sur tous les indicateurs est nécessaire. Cela passe par un accès élargi aux technologies pour renforcer l’éducation, la santé et l’économie, ainsi qu’un engagement accru des gouvernements dans la mise en œuvre de réformes durables. La CEDEAO mise sur ces efforts concertés pour assurer un développement inclusif et équilibré au sein de la région.

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