Avec le déclenchement du conflit russo-ukrainien, les tensions entre l’OTAN et la Russie se sont accrues. À plusieurs reprises, il ya eu une série d’escalades entre les deux entités. L’un des principaux désaccords entre l’OTAN et la Russie se trouvent au niveau de l’adhésion de l’Ukraine à l’organisation transatlantique.
Le climat entre l’OTAN et la Russie est lourd, et le ton employé par le Secrétaire général de l’Alliance, Mark Rutte, en est une preuve éclatante. En effet, à la veille d’une réunion cruciale des ministres de la Défense à Bruxelles, le chef de l’OTAN a adressé un avertissement direct à Moscou, insistant sur la solidité des plans de défense de l’Alliance.
Lors d’une conférence de presse précédant cette réunion, Mark Rutte a affirmé que les pays membres de l’OTAN étaient prêts à faire face à toute menace potentielle. Faisant référence aux ambitions présumées du Kremlin, il a déclaré ceci : « Si Vladimir Poutine attaquait l’OTAN, la réponse de l’Alliance serait dévastatrice. Nous avons des plans solides en place pour protéger notre milliard de citoyens dans un monde plus dangereux. » Cette déclaration intervient dans un contexte de crispation, alors que plusieurs pays membres augmentent leurs budgets militaires pour répondre aux défis sécuritaires posés par la guerre en Ukraine et la posture offensive de la Russie sur la scène internationale.
Au-delà des menaces directes, l’OTAN doit également faire face à un autre défi : le renforcement de ses capacités militaires. La réunion de Bruxelles mettra particulièrement l’accent sur l’augmentation des budgets de défense, un sujet qui fait débat au sein de l’Alliance. Depuis plusieurs années, Washington pousse ses alliés européens à respecter l’objectif de 2 % du PIB alloué aux dépenses militaires. Cet engagement a été pris en 2014, mais plusieurs pays membres tardent à l’atteindre. La pression monte alors que le conflit Ukraine a révélé certaines lacunes dans les stocks d’armement et les capacités de production des pays occidentaux.
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