Un avion percute violemment un oiseau, ce qu’on sait

Photo Linkedin

Depuis le début de l’année 2025, plusieurs incidents touchant des vols commerciaux ont retenu l’attention. Le 29 janvier, une collision en vol au-dessus du Potomac a impliqué un Bombardier CRJ700 d’American Eagle – en approche à Washington – et un hélicoptère, faisant 67 victimes et déclenchant une enquête approfondie par le NTSB. Quelques jours plus tard, le vol Bering Air 445, reliant Unalakleet à Nome en Alaska, s’est écrasé sur une banquise après avoir subi une perte rapide d’altitude, entraînant la mort de 10 personnes. Par ailleurs, un vol charter exploité par Light Air Services en Afrique du Sud, survenu également le 29 janvier, s’est écrasé peu après le décollage, faisant 20 victimes sur 21 occupants. Ces événements, bien que survenus dans des contextes géographiques et opérationnels différents, relancent le débat sur la sécurité des vols commerciaux en 2025.

Un incident spectaculaire est venu rappeler les dangers que représentent les oiseaux pour l’aviation civile. Le jeudi 20 février, un Airbus A321 de la compagnie Latam Brasil a subi d’importants dommages après avoir percuté un volatile lors d’un vol entre Rio de Janeiro et Guarulhos. Le choc a provoqué la destruction complète du nez de l’appareil, contraignant l’équipage à faire demi-tour vers l’aéroport de départ. Bien que matériellement impressionnant, l’incident n’a heureusement fait aucun blessé parmi les passagers.

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Des conséquences juridiques potentielles pour la compagnie

Le PDG de Latam Brasil, Jérôme Cadier, a partagé sur LinkedIn les images saisissantes de l’appareil endommagé. Au-delà des dégâts matériels, il a exprimé ses inquiétudes quant aux possibles poursuites judiciaires que pourrait engendrer l’annulation du vol. Cette préoccupation soulève la question délicate de la responsabilité des compagnies aériennes face aux perturbations causées par des événements indépendants de leur volonté. Les passagers, dont le voyage a été brutalement interrompu, pourraient en effet réclamer réparation pour préjudice moral.

La sécurité aérienne face aux risques naturels

L’incident met en lumière la vulnérabilité persistante des aéronefs face aux collisions avec la faune. Malgré les progrès technologiques constants dans l’aviation, les rencontres entre avions et oiseaux demeurent une préoccupation majeure pour les professionnels du secteur. Les constructeurs aéronautiques développent sans cesse de nouvelles solutions pour renforcer la résistance des appareils, particulièrement au niveau du cockpit et des moteurs, zones critiques lors de tels impacts. Cette collision survenue au Brésil démontre néanmoins que même les avions les plus modernes ne sont pas à l’abri de ce type d’incidents, qui peuvent compromettre la sécurité des vols et engendrer des perturbations significatives dans le trafic aérien.

3 réponses

  1. Avatar de Newton Jr
    Newton Jr

    Ce sont les lois de la nature. tu te prends une oie de 7 kg à 800 km/h, c’est pareil que renter dans une à 50 km/h.

    1. Avatar de Newton Jr
      Newton Jr

      Je la refais : « Ce sont les lois de la nature. Tu te prends une oie de 7 kg à 800 km/h, c’est pareil que rentrer dans une bagnole à 50 km/h. »

  2. Avatar de DG
    DG

    Que l’on se rassure Trump va solutionner ce probème par un décrêt interdisant le vol des oiseaux à proximité des avions!

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