Investi dans ses fonctions de 47ᵉ président des États-Unis, le président américain Donald Trump entend remodeler la politique extérieure de son pays. Le magnat de l’immobilier est unique en son genre et il a plusieurs fois déclaré qu’il va s’atteler à défendre avant tout les intérêts des USA.
Le locataire de la Maison-Blanche est attendu sur de nombreux dossiers, notamment au Proche et au Moyen-Orient. La Syrie qui est entrée dans une nouvelle ère après la chute de Bachar Al-Assad fait beaucoup parler. Notons que les américains ont 2000 militaires stationnées dans ce pays et Donald Trump envisage de les retirer. « En tant que Commandant en chef des forces armées des États-Unis, il se réserve le droit de réévaluer les déploiements de troupes à l’étranger à tout moment« , a affirmé la porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt, face à la presse.
Il ya quelques jours, le magnat de l’immobilier, fidèle à son approche directe, a déclaré ceci : « Nous ne sommes pas impliqués en Syrie. Ce pays fait face à ses propres difficultés. Ils n’ont pas besoin de notre implication. » Ces propos sonnent comme un désengagement progressif des affaires syriennes ce qui contraste avec la politique des précédentes administrations.
Au-delà des considérations stratégiques, la volonté de Trump de retirer les soldats US de Syrie s’inscrit dans une dynamique politique interne. Fraichement élu, le président cherche à consolider sa base en affichant sa volonté de mettre fin aux « guerres sans fin » qui ont coûté des milliards de dollars. Cette posture anti-interventionniste trouve un écho favorable auprès d’une partie de l’opinion publique américaine, lassée des conflits à l’étranger.
Si la décision finale n’est pas encore actée, les déclarations de Trump laissent peu de doute sur ses intentions. Le retrait des troupes américaines de Syrie pourrait s’inscrire dans une stratégie plus large de redéfinition des priorités géopolitiques des États-Unis, axée sur la rivalité stratégique avec la Chine et la Russie plutôt que sur des engagements prolongés au Moyen-Orient.
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