Afrique : un projet de 500 millions $ pour l’électrification durable

Le Nigeria fait face à une crise énergétique persistante, avec plus de 86 millions de personnes privées d’électricité. Cette situation freine considérablement le développement économique et social du pays. La majorité des foyers et des entreprises doivent se tourner vers des solutions coûteuses et polluantes comme les générateurs à essence et au diesel pour pallier les insuffisances du réseau national. Dans ce contexte, le gouvernement nigérian, en partenariat avec les Nations unies, a annoncé la création d’un fonds de 500 millions de dollars pour accélérer le développement des énergies renouvelables. Ce fonds, soutenu par des institutions internationales et des investisseurs privés, vise à financer des solutions énergétiques alternatives comme les mini-réseaux solaires et les systèmes domestiques autonomes.

L’objectif est d’apporter une électricité fiable aux communautés rurales et aux zones mal desservies, tout en réduisant la dépendance du pays aux énergies fossiles. L’initiative repose sur un modèle de financement innovant, conçu pour faciliter l’accès des entreprises locales aux ressources nécessaires au déploiement de ces infrastructures. Géré par Africa50, une plateforme d’investissement soutenue par la Banque africaine de développement (BAD), le fonds permettra aux développeurs de projets d’obtenir des financements en monnaie locale. Cette approche réduit les risques liés aux fluctuations monétaires et encourage les investissements nationaux. L’accent sera mis sur la mise en place de solutions décentralisées, capables de fonctionner indépendamment du réseau électrique principal.

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En plus de garantir un accès accru à l’énergie, cette stratégie devrait favoriser la création d’emplois dans le secteur des énergies renouvelables et dynamiser l’économie locale. Avec cette initiative, le Nigeria espère améliorer son taux d’électrification. À long terme, le Nigeria ambitionne de diversifier ses sources d’énergie pour réduire sa dépendance aux importations de carburant et aux infrastructures vieillissantes du réseau national. Le pays veut atteindre 30 % d’énergies renouvelables sur le plan national d’ici 2030.

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