La Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) a entendu, lundi dernier, un ancien collaborateur du député Armand Gansè. Assigné en justice, l’accusé s’est défendu en rejetant les allégations portées contre lui, affirmant qu’il ne s’agissait que de simples plaisanteries mal interprétées.
Devant la barre, l’ancien collaborateur du député a nié toute intention de nuire à son ex-proche. Il a expliqué que les statuts incriminés, publiés sur WhatsApp, étaient de simples blagues entre amis. Selon lui, ces publications ne faisaient aucunement référence à Armand Gansè mais concernaient un autre individu surnommé « depu », en raison de son ambition de devenir député.
Interrogé par la Cour, le prévenu a répondu que les propos en question – évoquant une supposée relation amoureuse, une panne de véhicule ou encore une arrestation routière – n’étaient que des plaisanteries récurrentes dans son cercle d’amis. Il a comparé la situation à une chanson de l’artiste Alèkpéhanhou, soulignant qu’une personne ne peut pas s’offusquer d’une musique sous prétexte qu’elle lui semble adressée.
L’affaire a pris naissance suite à la diffusion de vidéos et de messages présentés comme portant atteinte à la réputation du député Armand Gansè. Lors de son témoignage, ce dernier a adopté un ton virulent, rappelant le soutien financier et matériel qu’il aurait apporté au prévenu par le passé. Cette intervention a provoqué la réaction de l’avocat de la défense, Me Filibert Tognidé Béhanzin, qui a demandé à la Cour de recentrer les débats sur les faits.
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