La Banque mondiale vient de publier son dernier bulletin économique sur le Maroc, offrant un panorama détaillé de la situation économique nationale. L’année 2024 a été marquée par un ralentissement de la croissance globale, atteignant 3,2 % en raison principalement des conditions de sécheresse qui ont impacté le pays.
Malgré ce contexte difficile, des signaux positifs émergent. Le secteur non agricole a démontré une résilience remarquable, enregistrant une croissance de 3,8 %. Cette performance s’explique par la revitalisation du secteur industriel et un rebond significatif de la formation brute de capital.
Un marché du travail sous tension
La situation du marché de l’emploi reste préoccupante. Bien que 162 000 emplois aient été créés en 2024, principalement dans les zones urbaines, le défi démographique demeure important. Au cours de la dernière décennie, la population en âge de travailler a progressé de plus de 10 %, tandis que l’emploi n’a augmenté que de 1,5 %.
Les prévisions pour 2025 sont plus optimistes. La Banque mondiale anticipe une croissance de 3,6 %, portée par une amélioration potentielle des conditions climatiques. Le PIB agricole devrait connaître une hausse de 4,5 %, compensant partiellement les difficultés récentes.
Des perspectives encourageantes
Ahmadou Moustapha Ndiaye, Directeur de Division pour le Maghreb et Malte à la Banque mondiale, souligne la nécessité de poursuivre les réformes structurelles. L’objectif est de renforcer la résilience économique, de répondre aux défis de l’emploi, notamment pour les jeunes Marocains, et de maintenir une trajectoire de croissance stable et prometteuse.
Des chiffres qui démontrent ainsi que la stratégie et les efforts entrepris par la diplomatie et les entreprises marocaines pour dynamiser l’économie du pays paient. Des mesures qui ont des effets plus que positifs et qui, à terme, permettront de confirmer la position marocaine parmi les économies qui comptent le plus en Afrique et dans le monde.
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