Le potentiel minier de l’Afrique n’est plus à démontrer. Les minéraux critiques sont actuellement les plus demandés et il se trouve que le continent africain possède d’immenses gisements de minéraux critiques. La Zambie fait partie de ces pays à très fort potentiel minier qui attire de grands investisseurs.
Le pays affiche un objectif ambitieux, à savoir tripler sa production annuelle de cuivre pour atteindre 3 millions de tonnes d’ici 2031. Cette dynamique attire de grands groupes internationaux, prêts à injecter des fonds massifs pour profiter de cet essor. L’un des acteurs les plus actifs dans cette transformation est la société britannique Moxico Resources.
L’entreprise vient de sécuriser 50 millions de dollars auprès d’une société spécialisée dans le financement des compagnies minières. Ce capital servira à étendre la mine de Mimbula, un gisement stratégique qui pourrait quadrupler sa production d’ici mi-2026. Cet investissement s’inscrit dans une tendance globale de redynamisation du secteur minier zambien.
Le gouvernement multiplie les initiatives pour stimuler la production, attirer des capitaux étrangers et moderniser les infrastructures minières. Le cuivre est au cœur des transitions énergétiques mondiales. Métal indispensable à la fabrication des batteries, des véhicules électriques et des infrastructures énergétiques, sa demande ne cesse d’augmenter. La Zambie, riche en gisements, se positionne donc comme un fournisseur stratégique sur le marché mondial.
Mais au-delà de ses ressources, le pays bénéficie d’un cadre réglementaire plus attractif. Ces dernières années, le gouvernement a entrepris des réformes fiscales et administratives pour rassurer les investisseurs et faciliter leurs opérations. Si la Zambie veut réellement atteindre son objectif de 3 millions de tonnes de cuivre par an, elle devra relever plusieurs défis. Parmi eux, le renforcement des infrastructures, la stabilité politique et l’amélioration des conditions de travail dans les mines.
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