La récente visite de Volodymyr Zelensky aux États-Unis s’est conclue sur une note discordante. Ce déplacement, initialement prévu pour renforcer les alliances et sécuriser de nouveaux engagements en faveur de l’Ukraine, a pris une tournure inattendue à la suite d’un échange tendu avec Donald Trump et le vice-président JD Vance. L’altercation, portant sur le manque de reconnaissance de Kiev envers l’aide américaine et l’absence de volonté de négociation avec Moscou, a conduit à un départ précipité du président ukrainien de la Maison-Blanche, laissant en suspens un accord sur les minerais, enjeu majeur de la rencontre.
Moscou n’a pas tardé à réagir, qualifiant cette visite d’« échec politique et diplomatique complet ». Maria Zakharova, porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, a dénoncé l’attitude de Volodymyr Zelensky, l’accusant de poursuivre une logique belliciste au détriment d’une issue pacifique au conflit. Selon elle, le dirigeant ukrainien ferait preuve d’irresponsabilité en usant de « mensonges et manipulations » pour continuer à obtenir un soutien financier et militaire de l’Occident.
Dans son communiqué, la diplomatie russe a également critiqué la posture des dirigeants européens, estimant qu’ils manquaient de fermeté face à un président ukrainien présenté comme inflexible. Maria Zakharova a réitéré les exigences de Moscou : la démilitarisation et la dénazification de l’Ukraine, ainsi que la reconnaissance des territoires sous contrôle russe. La Russie continue de revendiquer les régions de l’Est et du Sud de l’Ukraine, en plus de la Crimée annexée en 2014, des conditions jugées inacceptables par Kiev.
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