Énergie en Afrique : vers la construction de 2 centrales de 500 MW

Photo unsplash

L’Afrique est résolument engagée à mettre en place divers mécanismes pour assurer son indépendance énergétique. Alors que le monde est lancé dans le processus de transition énergétique, le continent africain fait le pari du mix énergétique pour atteindre ses objectifs.

Le Cameroun se trouve dans cette logique. Le pays d’Afrique Centrale a franchi une nouvelle étape dans sa quête d’autonomie énergétique. Face à une demande croissante en électricité, notamment dans ses pôles économiques stratégiques, le pays mise sur des infrastructures modernes pour garantir une production stable et fiable.

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Deux centrales thermiques à gaz, d’une capacité combinée de 500 MW, seront prochainement construites à Bekoko (350 MW) et à Douala (150 MW), marquant ainsi une avancée majeure dans le secteur énergétique. La capitale économique Douala et sa périphérie connaissent une consommation énergétique en forte hausse, alimentée par un tissu industriel dynamique et une urbanisation accélérée. Dans ce contexte, les premières autorités ont souligné l’importance de ces nouvelles centrales pour réduire les délestages, qui freinent le développement des entreprises et affectent le quotidien des populations.

Avec ces projets, les autorités camerounaises entendent renforcer la sécurité énergétique du pays tout en réduisant sa dépendance aux sources d’énergie plus coûteuses et moins fiables. Ces infrastructures permettront d’optimiser l’exploitation des ressources gazières locales et de stabiliser le réseau national. Si le Cameroun dispose déjà d’importantes infrastructures hydroélectriques, la construction de ces centrales à gaz vient diversifier le mix énergétique du pays.

L’objectif est d’assurer une production plus flexible et réactive, capable de compenser les variations de l’hydroélectricité, souvent soumise aux aléas climatiques. L’installation des centrales à Bekoko et Douala est aussi un levier pour attirer des investissements étrangers, notamment dans les secteurs industriel et minier, qui nécessitent une alimentation électrique fiable pour fonctionner à pleine capacité. Ces nouvelles infrastructures s’inscrivent dans un plan plus large visant à porter la capacité énergétique du Cameroun à des niveaux suffisants pour soutenir son essor économique. Outre ces centrales thermiques, le gouvernement travaille également sur des projets hydroélectriques et solaires pour atteindre un mix énergétique équilibré et durable.

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