Maghreb: un groupe chinois dans l’automobile accélère son implantation

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L’Afrique et le Maghreb suscitent un intérêt croissant de la part des groupes étrangers désireux d’explorer de nouveaux marchés en plein essor. Les entreprises internationales, notamment celles du secteur industriel, multiplient les initiatives pour établir des partenariats stratégiques avec les gouvernements locaux. C’est dans cette dynamique qu’un constructeur chinois a récemment tenu une rencontre avec un responsable algérien, illustrant ainsi l’attrait grandissant du pays pour les investissements étrangers.

Ce samedi, le ministre de l’Industrie, M. Sifi Ghrieb, a accueilli à Alger une délégation du constructeur automobile chinois Chery. Cette rencontre s’inscrit dans la stratégie de l’État visant à renforcer l’industrie automobile nationale et à répondre à la demande locale en véhicules. Les discussions ont principalement porté sur la mise en place d’une véritable industrie de fabrication des véhicules Chery en Algérie.

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Au-delà de l’assemblage de véhicules, l’entretien des échanges a également porté sur le développement d’un tissu industriel local. L’objectif affiché est d’assurer une production intégrée et efficace, en favorisant notamment la fabrication de pièces détachées sur place. Cet enjeu stratégique permettrait de réduire la dépendance aux importations et de structurer un écosystème industriel performant.

Les représentants de Chery ont, pour leur part, manifesté leur volonté d’accompagner cette dynamique. Ils ont exprimé leur engagement à s’inscrire dans la vision de développement du gouvernement algérien et à participer activement à la modernisation du secteur automobile. Cette coopération ouvre ainsi la voie à de nouvelles perspectives pour le marché algérien, qui ambitionne de se positionner comme un acteur clé de l’industrie automobile en Afrique du Nord.

5 réponses

  1. Avatar de Khan El KHAÏN
    Khan El KHAÏN

    Certes c’est le paternalisme et l’Algérialisation des cadres des entreprises publiques,qui ont biaisé le développement de l’industrialisation effective et pérenne de notre patrie. Il faut que ces responsables méritent leurs salaires mensuels et autres avantages en natures. Il faut créer une véritable concurrence pour ces postes, mêmes il y’a lieu de faire appelle aux personnes de renommée Algérienne, qui se sont expatriés faute d’une politique vraiment attractive pour leurs rapatriements consensuels au bled. Il y a lieu de leur offrir les mêmes avantages dont ils sont dotés à l étranger ( voyez vous qu’un PDG d’une société publique qui touchait 1,500,000 DA par mois, sans avoir fait de merveille : cela est aberrant !!!! ,typiquement Algerien ???). Il n’y a pas lieu de pleurnicher maintenant.

  2. Avatar de Youcef
    Youcef

    L Algérie dispose d opportunités inouïe pour s industrialiser sérieusement. Le pays dispose d une énergie à bas prix de pétrole pour les usines du plastique du fer pour la tôle et la pièce détachée et une main d œuvre jeune et en grand nombre. l Algérie est la porte de l Afrique.

  3. Avatar de Nacer
    Nacer

    SONACOME a réussi un taux d’intégration de plus 90/100 dans la fabrication des véhicules industriels et de bus.
    Et le taux d’intégration dans la fabrication des tracteurs Cirta a atteint avant la liquidation de certaines entreprises industrielles le 100%.
    Parmi les entreprises ayant participé à cette dynamique d’intégration on peut citer : ANANBIB de BBA et une entreprise privée de Blida pour la fabrication des roulements, ENELEC de Freha (T.O) pour la fabrication des alternateurs et la liste des entreprises fermées sous l’injonction du Pas du FMI est encore longue.
    l’Algérie a tous les atouts pour lancer la fabrication de ses propres véhicules sans le soutien des entreprises étrangères !

    1. Avatar de Abdelhakim
      Abdelhakim

      En effet la sonacom a atteint un taux d’intégration qui dépasse les 90 % mais avec un capacité de production qui n’avait jamais dépassé 6 unités par jour avec un effectif de 10 000 salariés.
      l’Algérie dispose en effet d’une expérience dans le domaine automobile néanmoins très en retard avec les mises à jour suffisantes pour se maintenir en compétition, nous aurons besoin d’une expertise étrangère durant 20 au bas mot pour pouvoir voler de nos propres ailes

  4. Avatar de Benmansour
    Benmansour

    les constructeurs généralement ne fabriquent ni la pièce détachée, ni les vitres, ni la sellerie (salon), ni la pièce électrique et hardware informatique….. les industriels et artisans algériens devront se retrousser les manches et compter sur soi même. l’ENIE, la SONELEC, la SONACOME…. n’ont jamais profité et bénéficier d’un vrai transfert technologique avec leurs partenaires étrangers dans les années 70-90. il faut apprendre des leçons du passé

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