Les négociations concernant une possible trêve en Ukraine restent bloquées. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a vivement critiqué jeudi 13 mars ce qu’il qualifie de « manipulations » de Vladimir Poutine, l’accusant explicitement de « faire traîner les choses » pour prolonger le conflit.
De son côté, le président russe s’est dit « d’accord pour un arrêt des combats » tout en soulevant de nombreuses questions sur les modalités pratiques de la proposition américaine d’un cessez-le-feu de 30 jours. Lors d’une conférence de presse à Moscou, Poutine a notamment interrogé : « Comment le contrôle sera-t-il organisé ? », exprimant la crainte que l’Ukraine n’utilise cette pause stratégique pour renforcer ses effectifs militaires et reconstituer ses forces.
Tensions diplomatiques croissantes
La Russie a durci le ton jeudi en avertissant qu’elle considérerait l’envoi de soldats de la paix européens en Ukraine comme un conflit armé direct avec Moscou. « Il est absolument inacceptable pour nous que soient déployées des unités des forces armées d’autres États en Ukraine », a fermement déclaré la porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova.
La diplomatie russe a également souligné l’importance que Washington prenne un peu de recul sur les projets français et britanniques d’envoyer des troupes européennes, au sol, évoquant le risque de voir le conflit s’aggraver. Côté européen, il semblerait que cette décision soit jugée obligatoire pour qu’un accord de paix durablesoit trouvé.
Efforts diplomatiques en cours
Malgré ces tensions, une délégation américaine est arrivée jeudi en Russie pour discuter du conflit ukrainien et explorer les perspectives d’un cessez-le-feu temporaire de 30 jours, témoignant des efforts diplomatiques qui se poursuivent en arrière-plan pour tenter de trouver une issue à cette crise qui perdure, alors que les positions des différentes parties semblent plus que jamais inconciliables.
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