Terrorisme: deux pays africains se donnent la main pour lutter contre le fléau au Sahel

Photo DR

Le Sahel fait face à une menace persistante qui fragilise la stabilité de plusieurs États de la région. La lutte contre le terrorisme demeure une priorité pour les gouvernements concernés, et dans cette dynamique, le Niger et le Ghana entendent renforcer leur coopération. Face aux défis sécuritaires, les deux pays multiplient les échanges pour coordonner leurs efforts et répondre à cette crise de manière concertée.

Dimanche dernier, le président ghanéen John Dramani Mahama s’est rendu à Niamey pour une visite de quelques heures. Accueilli au palais présidentiel, il a échangé avec le général Abdourahamane Tiani sur des sujets majeurs touchant à la coopération bilatérale et à la sécurité régionale. À l’issue de cette rencontre, un communiqué commun diffusé sur Télé Sahel a confirmé la volonté des deux chefs d’État de dynamiser leur partenariat dans divers domaines, notamment la lutte contre l’insécurité.

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Cette visite s’inscrit dans un contexte plus large où le Ghana, par l’entremise de son président, cherche à jouer un rôle diplomatique dans la sous-région. M. Mahama poursuit en effet une tournée auprès des dirigeants du Mali, du Niger et du Burkina Faso afin de maintenir le dialogue entre ces États et la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Toutefois, le communiqué officiel ne fait pas état d’une tentative de réconciliation entre l’Alliance des États du Sahel (AES) et l’organisation régionale.

L’entretien entre les deux dirigeants met en lumière la nécessité pour les pays d’Afrique de l’Ouest d’adopter une approche coordonnée face aux menaces transfrontalières. La coopération entre le Niger et le Ghana pourrait ainsi ouvrir la voie à des initiatives plus larges, associant d’autres nations à la lutte contre l’instabilité qui affecte la région. En dépit des incertitudes géopolitiques, les échanges de ces derniers jours témoignent d’une volonté commune d’avancer vers des solutions concertées pour répondre aux défis sécuritaires du Sahel.

12 réponses

  1. Avatar de (@_@)
    (@_@)

    Napoléon,

    Le sujet n’est pas celui prétendu par les putschistes du Sahel, de la souveraineté.
    Il porte sur les moyens de l’imposer : ensemble.

    Et je pense que sur les plans économiques, militaires, diplomatiques, l’Afrique vu sa faiblesse, devrait privilégier ce qu’elle a déjà, plutôt que de prôner le « du passé faisons table rase ».

    Sinon, il ne sera même plus question de souveraineté.

    Exemple :
    Les extrêmes droite européennes était contre tout ce qui était continental : monnaie, règlements, etc…
    Au nom de la souveraineté des nations, des pays, pour des raisons électoralistes,
    Aujourd’hui elles ne parlent plus de la monnaie unique pour la dénigrer,
    l’exemple foireux du Royaume-uni a calmé ceux qui réclamaient une sortie de l’Europe,
    Et tout le monde, pays neutres y compris, rejoignent une coordination militaire et veulent la renforcer

    -L’Afrique de l’Ouest a besoin de créer une monnaie solide
    -d’améliorer la Cedeao qui a une énorme marge de progression
    -et de se coordonner militairement pour neutraliser voire éradiquer le terrorisme.

    Japper « souveraineté ! Souveraineté ! » sans avoir un cadre continental solide, c’est un remake du « huzu, huzu » dont les béninois ont payé la facture, il y a bien longtemps déjà

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    (@_@)

    1. Avatar de (@_@)
      (@_@)

      « Les extrêmes droite européennes étaient « 

  2. Avatar de Napoléon
    Napoléon

    « Avancer vers des solutions concertées pour répondre aux défis sécuritaires du Sahel ». Oui mais pas sous l’égide de la CEDEAO. Le rapprochement des peuples de l’Afrique de l’Ouest, l’intégration économique se fera désormais sans que l’on s’inflige des sanctions illégales inhumaines avec les esprits destructeurs des va-t-en guerre.
    Ici c’est l’Afrique souveraine. Ce qui prime, ce ne sont pas les intérêts de la France ou des occidentaux en général, mais c’est l’intérêt des populations africaines qui compte.
    « Nous préférons la pauvreté dans la liberté que la richesse dans l’esclavage ».

  3. Avatar de Coq
    Coq

    @Atcholi Gnangnan
    oN dirait que tu aimes défendre des causes perdues.😂
    On s’en fout du passé de (@-@) que tu imagines. Ce qui nous intéresse c’est le présent.
    @Montaigne a bien raison de décocher ses flèches sur lui. Qu’il renouvelle un peu ses arguments au lieu de disserter dans le vide.

  4. Avatar de Oligui NANGUAMA
    Oligui NANGUAMA

    Vive la Kakitocratie !
    Nous militaire allons reprendre le pouvoir dans toute l’ Afrique de l’ouest , du centre , de l’est, du sud.

    1. Avatar de (@_@)
      (@_@)

      🙂 🙂 🙂 Mdr !

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      (@_@)

  5. Avatar de (@_@)
    (@_@)

    Par les temps qui court, les organisations continentales renforcées sont les seules, à permettre de répondre aux enjeux géostratégiques, économiques et de sécurité.

    Il n’est que de regarder l’UE qui court après le score après le retournement des USA dus à leur président…

    Les pays fussent-ils riches, voire très riches, n’ont plus la masse critique suffisante pour faire entendre leurs voix. Ils n’ont que le recours d’être adossés à l’ensemble de leurs voisins continentaux dans des organisations solides.

    Les putschistes ont beau dire, ils veulent quitter la CEDEAO pour l’obligation qu’elle leur fait de rendre le pouvoir à terme.
    le reste, ce sont des prétextes.

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    (@_@)

    1. Avatar de (@_@)
      (@_@)

      qui courent…

    2. Avatar de Montaigne
      Montaigne

      Si tu as besoin d’exister ou envie de faire accroire que tu existes, écris plutôt un poème ou raconte-nous ton enfance malheureuse, parce que ta prose, c’est juste un brouet qui ne veut rien dire … on dirait un perroquet qui recrache les mots dans le désordre !

      1. Avatar de Atcholi Gnangnan
        Atcholi Gnangnan

        Montaigne, nous allons bondir sur toi dèèèh!
        Laisse (@@) tranquille. Nous avons grandi ensemble à la Haie Vive puis à Cocody aux Vallons…. Enfance bourgeoise, toi tu était à Bimbérèkè avec un certain Gbagamassi et Aziz son cousin
        Présente des excuses publiques
        Montaigne t’envoie des brouets et des brouettes

        1. Avatar de Montaigne
          Montaigne

          « Nous avons grandi ensemble » … et vous n’avez pas fini le boulot, bande de sales gamins qui refont le monde en ne s’étant pas donné la peine d’essayer de le comprendre.
          Cela étant, mes critiques visent à l’aider à moins se ridiculiser avec des propos verbeux et infantiles 😉

    3. Avatar de Napoléon
      Napoléon

      Cher ami, votre analyse ne présente aucun intérêt pour la souveraineté, l’indépendance et le développement durable des pays de l’Afrique de l’Ouest. Elle au plus insensée et inappropriée.
      Les États de l’AES, ce n’est pas qu’ils veulent quitter la CEDEAO, ils ont quitté déjà la CEDEAO pour à jamais un non-retour.
      Comprenez quand même que dans une organisation à vocation d’intégration économique, l’on n’y va pas pour s’infliger des sanctions illégales, inhumaines ou pour se faire la guerre. N’est-ce pas bête et stupide ?
      S’adhérer à une organisation, n’est-il pas un acte volontaire ? Et s’en séparer ne l’est-il pas aussi ?
      Pourquoi donc toute cette rage, toute cette malveillance envers ceux qui à un moment donné ont pris la décision de se séparer de l’organisation commune ?
      Voudriez-vous soutenir, que malgré l’irresponsabilité effroyable qu’a mise au jour la CEDEAO pour infliger des sanctions pendant des mois (qui ont tué des milliers de vie humaine) à des populations d’un pays membre et pris la décision d’aller faire la guerre dans ce pays, il n’y a pas assez de raisons pour se séparer d’une organisation aussi funeste ?
      La CEDEAO va mourir sa bonne mort et rien ne se passera. Il n’est dit nulle part que les États Africains souverains soient obligés de militer dans une organisation qui s’est dérivée de sa mission initiale pour s’ériger en tutelle au-dessus des États indépendants en s’ingérant dans les affaires intérieures des États au profit des puissances étrangères. Ce ne sont pas seulement les États de l’AES qui condamnent ce revirement de la CEDEAO, d’autres États le dénoncent et bientôt la CEDEAO ne sera bientôt que l’ombre d’elle-même.
      Le rapprochement des populations de l’Afrique de l’Ouest se fera autrement et au profit des peuples et non à celui des chefs d’États corrompus par le Néo colonialisme et l’impérialisme.
      L’intégration économique de l’Afrique de l’Ouest se fera, sans que l’organisation commune soit en train de dicter aux États jusqu’à menacer par la guerre le régime politique qu’ils doivent pratiquer chez eux.
      Il n’est nulle part fixé que la seule organisation commune pouvant assurer l’intégration économique des États soit la CEDEAO instrumentalisée par les puissances extérieures.
      Dans le CEE aujourd’hui l’UE de différentes formes de régimes politiques se côtoyaient et se côtoient sans que l’organisation commune soit en train de dicter à certains le genre de régime politique à adopter.
      Ce n’est qu’en Afrique que l’on veut imposer depuis l’extérieur une telle fourberie aux Africains.

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