Afrique : Les dirigeants africains réfléchissent sur la dynamisation de la ZLECAf à Kinshasa

Felix Tshisekedi - ©AFP

Le Conseil des ministres du Commerce de la ZLECAf a ouvert sa 16e réunion hier mardi 15 avril 2025 à Kinshasa. Cette réunion qui rassemble les représentants des 54 nations membres autour des enjeux pour l’intégration économique du continent est présidée par le chef de l’État congolais Félix Tshisekedi.

Cette rencontre se tient dans un contexte où des turbulences s’intensifient sur le commerce mondial. En effet, le monde assiste à une situation sans précédent de perturbations dans le commerce mondial, avec une confrontation entre les États-Unis et le reste du monde, en particulier la Chine. Le président américain Donald Trump a récemment imposé des droits de douane prohibitifs de 145% sur les importations chinoises, provoquant une riposte immédiate de Pékin qui a répliqué avec des taxes de 125% sur les produits américains. Cette surenchère a déjà commencé à perturber les chaînes d’approvisionnement mondiales et à ébranler les marchés financiers. Les échanges entre la Chine et les États-Unis commencent à plonger.

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Pour l’Afrique, cette confrontation entre ses deux principaux partenaires commerciaux présente des risques considérables. La Chine, premier partenaire commercial du continent depuis plus d’une décennie, voit son modèle économique remis en question et fait face à des pressions combinées des États-Unis et de l’Europe. Face à ces incertitudes, la Zone de libre-échange continentale africaine représente bien plus qu’un simple accord commercial – elle constitue un véritable rempart protecteur pour les économies africaines. Les avantages de son accélération sont multiples et cruciaux dans le contexte actuel : Elle possède la capacité de réduire la dépendance excessive aux partenaires extérieurs. En développant les échanges intra-africains au-delà des 15% actuels, le continent pourrait amortir les chocs provenant des turbulences commerciales mondiales.

La Zone de libre-échange continentale africaine représente bien plus qu’un simple accord commercial – elle constitue un véritable rempart protecteur pour les économies africaines. Les avantages de son accélération sont multiples et cruciaux dans le contexte actuel : Elle possède la capacité de réduire la dépendance excessive aux partenaires extérieurs. En développant les échanges intra-africains au-delà des 15% actuels, le continent pourrait amortir les chocs provenant des turbulences commerciales mondiales. Aussi, l’intégration continentale rehausserait l’attractivité de l’Afrique pour les investisseurs internationaux. Avec 1,3 milliard de consommateurs potentiels et un PIB combiné dépassant 3000 milliards de dollars, la ZLECAf offre une alternative séduisante aux marchés devenus incertains à cause des tensions commerciales. Un investisseur qui sait qu’en s’implantant dans un pays africain, il accède à tout le continent y réfléchira à deux fois avant de privilégier d’autres marchés émergents.

Enfin, la ZLECAf permettra d’équilibrer les négociations avec les grandes puissances. En parlant d’une seule voix dans les forums commerciaux internationaux, l’Afrique gagnerait en poids diplomatique et économique. Divisés, les pays africains sont facilement ballottés entre la Chine, l’UE et les États-Unis. Unis, ils peuvent exiger des partenariats plus équitables.

Une réponse

  1. Avatar de Agobédouna Crédit
    Agobédouna Crédit

    Regardez ses grosses joues, comme celles de colonel major Tévoedjrè

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