L’ancien PDG de l’AGETIP-Bénin, Raymond Adekambi, a été condamné lundi 14 avril 2025 par la CRIET à deux peines de prison — cinq et trois ans — ainsi qu’au paiement de plus de six milliards de francs CFA. Les faits retenus concernent notamment des abus de confiance et du blanchiment de capitaux.
Mais pour son avocat, Me Charles Agbota, cette condamnation illustre une véritable « insécurité judiciaire ». Dans un entretien au journal Le Potentiel, il critique vivement la manière dont les dossiers ont été traités. Il rappelle que les avances de fonds reprochées à son client étaient destinées au fonctionnement de l’AGETIP-Bénin et validées par les organes de contrôle internes. Concernant l’affaire ECOREF, il insiste sur le fait que la dette en question engageait l’institution et non M. Adekambi personnellement.
Me Agbota pointe également une série d’irrégularités de procédure, notamment un changement inattendu de la composition du tribunal au moment du verdict, sans réouverture des débats. Face à ces manquements, il annonce qu’un appel sera interjeté, tout en réaffirmant sa confiance dans les juridictions supérieures.
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