Elon Musk : les révélations étonnantes sur ses ambitions parentales

Elon Musk (Chip Somodevilla/via Reuters)

Elon Musk, entrepreneur multimilliardaire à la tête de Tesla, SpaceX et X (anciennement Twitter), est connu pour sa vie personnelle aussi tumultueuse que ses affaires. Père de 14 enfants présumés avec différentes partenaires, dont les chanteuses Grimes et Shivon Zilis, ainsi que son ex-épouse Justine Wilson, Musk ne cache pas son désir d’avoir une progéniture nombreuse. Ses relations amoureuses ont souvent fait la une des médias, notamment ses liaisons avec l’actrice Amber Heard et plus récemment avec plusieurs femmes rencontrées sur son propre réseau social. Cette multiplication des naissances semble suivre une logique particulière, comme le révèlent plusieurs témoignages et documents récemment dévoilés par des médias américains.

Une « légion » d’enfants pour sauver l’humanité

Selon des révélations du Wall Street Journal, Elon Musk nourrirait un projet démographique personnel d’une ampleur considérable. Le milliardaire, convaincu d’un déclin inéluctable de l’humanité, aurait développé une stratégie pour y remédier à sa façon. Dans des messages privés dévoilés par Ashley St. Clair, mère de son treizième enfant, Musk évoquait la nécessité de créer « une légion avant l’apocalypse » en utilisant ce qu’il appelle des « substituts ». Ces substituts ne seraient autres que des femmes soigneusement sélectionnées via son réseau social X.

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L’idée centrale de ce projet reposerait sur la conviction profonde de Musk qu’il fait partie des personnes les plus intelligentes au monde et que sa génétique mérite d’être largement transmise. Cette vision eugéniste transparaît également dans ses déclarations publiques où il s’est dit « préoccupé » par les taux de natalité élevés dans les pays en développement, laissant entendre une préférence pour une humanité composée principalement d’individus caucasiens et éduqués.

Le choix du nom « Romulus » pour son enfant avec Ashley St. Clair n’est d’ailleurs pas anodin. Cette référence au fondateur légendaire de Rome s’inscrit dans une fascination pour les empires et les grandes dynasties historiques. Un intérêt qui avait déjà suscité la controverse lors d’un meeting politique où Musk avait effectué un geste rappelant un salut nazi, partant du cœur vers le ciel.

Une stratégie de recrutement via son réseau social

La méthode employée par Musk pour identifier et approcher ses potentielles partenaires de procréation est désormais connue grâce aux témoignages recueillis. Le processus commencerait de manière subtile sur X, où le milliardaire repérerait des femmes qui l’intéressent. Il entamerait alors une interaction progressive, d’abord en aimant leurs publications, puis en passant aux messages privés, pour finalement leur proposer d’avoir un enfant avec lui.

L’influenceuse en cryptomonnaies Tiffany Fong fait partie de ces femmes approchées par Musk. Son témoignage révèle comment, après avoir bénéficié d’une attention particulière du milliardaire qui aurait fait grimper sa popularité et ses revenus de plusieurs dizaines de milliers de dollars, elle s’est vue proposer directement son sperme. Fong aurait décliné l’offre, non sans craindre des répercussions professionnelles. Suite à ce refus, Musk se serait désabonné de son compte, manifestant ainsi son mécontentement face à l’indiscrétion de l’influenceuse sur cette proposition.

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Cette stratégie de recrutement illustre comment le propriétaire de X utilise sa position et son influence pour transformer son réseau social en un vivier de potentielles mères pour sa descendance. La frontière entre interactions professionnelles et propositions personnelles semble délibérément floue, créant une dynamique de pouvoir déséquilibrée où la notoriété et l’argent deviennent des instruments de persuasion.

Des clauses de confidentialité et des batailles juridiques

Pour maintenir le secret autour de cette initiative procréative, Musk n’hésiterait pas à déployer d’importantes ressources financières. Ashley St. Clair affirme avoir reçu une offre de 15 millions de dollars, suivie d’une proposition de versement mensuel de 100 000 dollars, en échange de son silence concernant la paternité de son enfant. Ces arrangements financiers s’accompagneraient systématiquement de clauses de non-divulgation particulièrement strictes.

Malgré ces précautions, les batailles juridiques se multiplient. St. Clair a notamment obtenu, via la Cour suprême de New York, que Musk se soumette à un test de paternité. Les résultats ont confirmé avec une certitude de 99,99999% qu’il est bien le père de l’enfant nommé Romulus. Loin de clore le contentieux, cette confirmation n’a fait que renforcer la détermination d‘Ashley St. Clair à poursuivre son combat contre le milliardaire.

Ces révélations soulèvent des questions éthiques fondamentales sur l’utilisation de la fortune et du pouvoir pour façonner la démographie selon une vision personnelle. L’approche de Musk face à la procréation témoigne d’une conception instrumentale de la parentalité, où les enfants deviennent les vecteurs d’un projet idéologique personnel plutôt que le fruit d’une relation affective équilibrée. Alors que le nombre d’enfants du milliardaire continue d’augmenter, la frontière entre ambition démographique et responsabilité parentale devient de plus en plus floue, laissant présager d’autres révélations et contestations juridiques dans les années à venir.

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