Gaz au Maghreb : un nouveau gazoduc pour optimiser les ventes

Photo de Quinten de Graaf sur Unsplash

L’Algérie accélère son virage énergétique en misant sur une ressource d’avenir : l’hydrogène vert. Avec le projet de gazoduc SoutH2, actuellement en phase d’étude, le pays ambitionne de devenir un acteur clé de l’exportation d’hydrogène vers l’Europe. Cette initiative s’inscrit dans une stratégie plus large de diversification énergétique, soutenue par des infrastructures modernisées et une volonté politique affirmée.

Le président Abdelmadjid Tebboune a récemment confirmé la construction d’un troisième gazoduc de 3 300 km, destiné à renforcer la capacité d’exportation de l’Algérie vers le Vieux Continent. Ce nouvel ouvrage ne sera pas qu’un simple pipeline supplémentaire : il s’appuiera sur les infrastructures existantes, adaptées pour répondre aux standards du marché de l’hydrogène.

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Cette évolution marque une transition stratégique pour le pays, qui vise à capitaliser sur la demande croissante d’hydrogène en Europe. Si le projet SoutH2 offre à l’Algérie une opportunité unique de consolider sa présence sur le marché énergétique européen, il représente aussi un défi économique majeur. L’industrialisation de l’hydrogène nécessite d’importants investissements, notamment pour le développement des capacités de production et le stockage.

L’Algérie devra donc séduire des investisseurs internationaux et renforcer ses partenariats stratégiques, notamment avec l’Union européenne, afin d’assurer la rentabilité du projet. L’enjeu est double : garantir des infrastructures adaptées tout en structurant un marché de l’hydrogène encore émergent. Dans cette course mondiale à l’hydrogène, l’Algérie se positionne comme un acteur clé en raison de sa proximité géographique avec l’Europe et de son expertise dans le transport du gaz naturel.

Toutefois, elle devra faire face à une concurrence accrue, notamment de la part du Maroc, de l’Égypte et des pays du Golfe, qui multiplient les projets d’infrastructures dédiés à l’hydrogène. Avec ce projet, Alger cherche à pérenniser son rôle d’exportateur d’énergie à l’heure où l’Europe amorce une transition énergétique accélérée. En intégrant l’hydrogène dans son mix énergétique, le pays espère non seulement diversifier son économie, mais aussi renforcer son influence dans les futures négociations énergétiques internationales.

3 réponses

  1. Avatar de Vityaz
    Vityaz

    Sans vouloir tomber dans un ostracisme primaire, prétendre que le Maroc pourrait etre un sérieux concurrent dans cette course, c’est un peu de tout, beaucoup de rien !! Je ne sais pas quand il pourra se lancer dans cette aventure, mais surement quand il aura finit de se dépatouiller avec le FMI… Il faut savoir que l’implantation des projets de production d’hydrogène vert nécessite une eau hautement purifiée, celle-ci ne doit pas obligatoirement être douce, donc prélevée sur celle utilisée pour la consommation. pour des considérations climatique, les stations de déssalement Osmose Inverse, sont donc inévitables, et dans cette course, l’Algérie est déja toute voile dehors…

  2. Avatar de Mohamed
    Mohamed

    bravo l’Algérie seul le travail paye pour le bien de tous et pour faire face à l’ennemi pernicieux qu’est le sous développement. les compétences existent il suffit juste de les encourager

    1. Avatar de Abla Gamari
      Abla Gamari

      😂😂😂 l’effet miroir 😂😂😂 toujours à parler des autres…si le département régence n’était pas une décharge à ciel ouvert…tous les harkas comme toi ayant vendu leurs chouadas pour un visa ou la nationalité du colon serait déjà de retour.

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