Internet au Maghreb : ce pays veut déployer à grande échelle le réseau 5G

Le Maroc entre dans une nouvelle phase de son ambition numérique. En lançant à partir de novembre 2025 le déploiement de la 5G, le royaume fait le pari d’une couverture technologique à haute valeur ajoutée, pensée comme un moteur d’innovation, de compétitivité et de développement inclusif.

Ce projet, piloté par l’Agence nationale de réglementation des télécommunications (ANRT), va bien au-delà d’un simple saut technologique. Il s’agit d’une véritable stratégie d’infrastructure numérique, avec une feuille de route claire : atteindre une couverture de 25 % de la population dès la fin de l’année 2025, et 70 % d’ici 2030. Contrairement aux approches classiques, le Maroc ne mise pas sur une généralisation immédiate. Le déploiement se fera de manière ciblée, avec des priorités définies. Les premières zones à bénéficier de la 5G seront les grandes agglomérations, les sites industriels à fort potentiel, les hubs technologiques, ainsi que les zones d’innovation en pleine expansion.

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Cette approche reflète une volonté de mettre la technologie au service de la productivité et de la croissance. En connectant prioritairement les zones à haute densité économique, le Maroc entend accélérer la digitalisation de secteurs clés comme l’industrie, les services, la santé ou encore la logistique. Derrière la 5G, c’est tout un écosystème numérique que le Maroc cherche à structurer. Cette infrastructure est perçue comme un levier d’attractivité pour les investisseurs technologiques, un facteur de compétitivité pour les entreprises locales et un accélérateur pour les startups du digital.

Le gouvernement voit également dans cette avancée un moyen de renforcer l’inclusion numérique, en connectant à terme les zones moins desservies, et en posant les bases d’une société plus intégrée technologiquement. Avec cette initiative, le royaume confirme sa volonté de se positionner comme un hub numérique régional. À l’image de ses investissements dans les data centers, les plateformes cloud et la cybersécurité, la 5G s’inscrit dans une dynamique de montée en gamme des infrastructures numériques du pays.

Mais la réussite de cette ambition dépendra de plusieurs facteurs. Entre autre, la mobilisation des opérateurs télécoms, l’adaptation du cadre réglementaire, le soutien à l’innovation locale, et surtout, la formation de compétences capables de piloter cette transformation. L’enjeu est de montrer la capacité du Maroc à tirer parti de la révolution numérique mondiale qui se joue. En visant 70 % de couverture en 2030, le pays veut prendre une longueur d’avance.

3 réponses

  1. Avatar de Mohand Ou el Hadj
    Mohand Ou el Hadj

    Le médiocre répète bêtement tel un perroquet la propagande du département régence…le sage va chercher et confronter les données disponibles :
    Donnée Banque mondiale en 2023: utilisateur internet 77% pour le département régence et 91% pour le Royaume millénaire.

    1. Avatar de Mohand Ou el Hadj
      Mohand Ou el Hadj

      Classement ITU ( union internationale des télécommunications) sur la vitesse d’internet :
      le département régence se classe 7 E….en Afrique et 130 ème au niveau mondial
      LE ROYAUME MILLÉNAIRE 3 ème en Afrique…et 80 au niveau mondial…

  2. Avatar de Vityaz
    Vityaz

    A l’instar de l’Algérie qui a actée son intégration aux technologies numériques 5G, voilà le Maroc qui replique en annoncant ses prétentions de devenir un hub numérique régional, sachant qu’il doit disposer d’une solution de financement pour accompagner l’investissement et pour l’accessibilité des utilisateurs aux smartphones compatibles à la 5G. Il est dit que le coût des smartphones compatibles est encore exorbitant pour les ‘eddraouches’ des favelas en parpaing qui composent le paysage moribant des lisières de villes marocaines.

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