Le soleil de Sidi Bouzid ne servira bientôt plus seulement à nourrir les cultures. Il alimentera aussi les foyers tunisiens. Grâce à une collaboration internationale de poids, une centrale photovoltaïque de 100 mégawatts verra le jour dans cette région emblématique du centre tunisien. Le projet bénéficie d’un soutien financier conséquent du Japon, sous la forme d’une subvention pouvant atteindre 42 millions de dinars, soit environ 14 millions de dollars.
Le chantier sera conduit par le groupe japonais Toyota Tsusho, à travers sa filiale spécialisée Aeolus, en partenariat avec Scatec, un acteur norvégien reconnu dans les énergies renouvelables. Un tandem qui souligne la volonté de la Tunisie de s’appuyer sur l’expertise internationale pour réussir son virage énergétique. Face aux défis liés aux énergies fossiles et à la volatilité des marchés internationaux, la Tunisie a placé la transition énergétique au cœur de sa politique de développement.
L’objectif est de porter la part des énergies renouvelables à 30 % du mix électrique d’ici 2030. Avec la future centrale de Sidi Bouzid, le pays veut exploiter le plein potentiel de son secteur de l’énergie solaire. Le choix du Japon et de la Norvège comme partenaires n’est pas anodin. Il témoigne d’une volonté tunisienne de s’adosser à des technologies avancées, à des standards environnementaux rigoureux, mais aussi à une capacité d’exécution rapide.
Toyota Tsusho et Scatec, forts de plusieurs projets similaires à travers le monde, promettent un développement conforme aux meilleures pratiques internationales. Au-delà de la production d’énergie propre, la centrale devrait également générer des emplois locaux, renforcer les infrastructures et stimuler l’économie régionale dans une zone encore relativement éloignée des grands centres économiques du pays.
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