Le décès du pape François, survenu le 21 avril à l’âge de 88 ans, a ouvert la voie à un processus complexe de succession au sein de l’Église catholique. Alors que le conclave n’a pas encore été convoqué, les spéculations sur l’identité du prochain souverain pontife agitent les milieux religieux et médiatiques.
Ce climat d’attente n’a pas échappé aux figures politiques, à commencer par le président américain Donald Trump, qui a profité d’un échange avec des journalistes pour faire une déclaration inattendue teintée d’ironie : « J’aimerais être pape« , a-t-il lancé, tout sourire. Une sortie qui, si elle n’a rien d’une candidature sérieuse, en dit long sur l’usage politique que certains peuvent faire d’un moment empreint de solennité.
Quelques jours seulement après avoir assisté, aux côtés de son épouse Mélania, aux obsèques du pape François au Vatican, Donald Trump s’est prêté au jeu des pronostics, non sans y injecter une dose d’humour provocateur. Lorsqu’on lui a demandé quel successeur il envisagerait pour le trône de Saint-Pierre, le président américain a répondu en désignant… lui-même. S’il devait avoir un favori plus sérieux, ce serait le cardinal Timothy Dolan, archevêque de New York, dont il a salué les qualités. Le nom de Dolan circule en effet dans les milieux proches du Vatican, bien que la perspective d’un pape américain reste inédite et suscite des débats.
Derrière l’humour de Trump se profile une observation plus large : l’absence d’unité quant au profil idéal du prochain pontife. D’autres figures comme Joseph William Tobin, archevêque de Newark, sont également évoquées avec insistance. À 72 ans, ce cardinal originaire de Détroit, élevé à cette dignité par le pape François lui-même en 2016, incarne une option plus consensuelle, bien qu’encore hypothétique.
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