Dans sa lutte contre la corruption, l’Algérie a franchi une étape décisive en transférant 139 unités industrielles confisquées par la justice vers des entreprises publiques. Cette initiative, annoncée par Abderrahmane Kheddi, directeur général des domaines, s’inscrit dans une démarche globale de récupération des biens mal acquis tout en préservant l’activité économique du pays.
Cette stratégie répond aux directives du président Abdelmadjid Tebboune, qui privilégie la reprise de ces installations par le secteur public. L’objectif demeure double : relancer rapidement la production industrielle et maintenir les milliers d’emplois menacés par la fermeture de ces unités. Plusieurs entreprises, notamment Gica et Anabib à Mostaganem, ont déjà redémarré leurs activités avec succès.
Un transfert économiquement viable
Contrairement à une cession gratuite, ces transferts s’effectuent contre une compensation financière établie selon les prix du marché. Cette approche permet à l’État de récupérer des fonds substantiels tout en garantissant la pérennité des activités industrielles. Le processus démontre que la lutte anticorruption peut générer des retombées économiques positives pour les finances publiques.
La récupération ne se limite pas aux seules unités de production. L’ensemble des biens saisis comprend également un vaste patrimoine immobilier et mobilier redistribué aux administrations publiques. Ces dernières utilisent les biens immobiliers comme nouveaux sièges administratifs, tandis que les équipements médicaux et audiovisuels renforcent leurs capacités opérationnelles.
Vers une gestion numérique du patrimoine national
Le gouvernement algérien a lancé un ambitieux programme de numérisation de l’ensemble des biens publics, tant sur le territoire national qu’à l’étranger. Une application spécialisée recense déjà 300 propriétés étatiques situées hors d’Algérie, tandis que la fusion des services des domaines, du cadastre et de la conservation foncière a créé une base de données unique contenant plus de 27 millions de documents numérisés.
Cette modernisation administrative vise l’achèvement complet du recensement national avant la fin 2025, selon l’échéance fixée par le président Tebboune. Cette démarche globale illustre la volonté des autorités de restaurer la transparence dans la gestion des ressources nationales et d’optimiser l’exploitation du patrimoine public au service du développement économique du pays.




pour avoir, en tant que fonctionnaire des Finances Publiques en poste dans les trésoreries (ex Paieries Génerales) auprès des ambassades de France, géré pendant des années les retraités nationaux du Maroc et de la Tunisie, les fraudes dont il est question ne concernent pas les pensionnés français.
Je suis moi-même retraité depuis 5 ans, et la D.S.F.iP.E. de Nantes ne m’a jamais un quelconque document attestant de mon existence.
Pourtant à l’époque nous faisions un contrôle annuel. Depuis la fermeture définitive des trésoreries à l’étranger [par mesure économique] laissant les anciens combattants ou leurs veuves, etc « abandonnés » les contrôles d’existences semblent ne plus être faits.
L’état français et sa gestion laxiste ne peut s’en prendre qu’à lui-même…
Nb: les paiements indus aux pensionnés décédés concernent depuis des décennies les retraités algériens