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Lutte contre les sachets plastiques non biodégradables : Un défi persistant

Photo : DR

En décembre 2017, le Bénin adoptait la loi N°2017-39 interdisant la production, l’importation, la commercialisation, la détention et l’utilisation des sachets plastiques non biodégradables. Cette initiative, saluée à l’époque comme une avancée majeure pour la protection de l’environnement, visait à réduire la pollution plastique et ses effets néfastes sur la santé et l’écosystème. Cependant, quelques années après son adoption, la mise en œuvre de cette loi semble rencontrer des défis. Aujourd’hui plus que jamais, les sachets plastiques non biodégradables circulent au Bénin. Ils encombrent la circulation, même dans les grandes villes et se retrouvent collés régulièrement aux motos ou aux pare-brises des voitures en circulation. Pourtant, la loi de 2017 prévoyait des sanctions sévères pour les contrevenants, allant de cinq à cinquante millions de francs CFA d’amende, assorties de peines d’emprisonnement de trois à six mois, voire le double en cas de récidive. Malgré ces dispositions, l’utilisation des sachets plastiques non biodégradables reste courante dans les marchés, les rues et les foyers béninois. Des études menées par WACA Countries sur le plastique, révèlent que le Bénin produit environ 139 000 kg de déchets plastiques par jour, une quantité alarmante pour un pays ayant interdit ces produits.

Des raisons multiples …

Plusieurs facteurs expliquent la persistance de l’utilisation des sachets plastiques au Bénin. Au nombre d’eux, le manque de sensibilisation efficace. Bien que des campagnes aient été menées, elles n’ont pas suffi à changer les habitudes profondément ancrées des populations. Beaucoup ignorent encore l’existence de la loi ou ne comprennent pas ses implications. Mais au-delà de la sensibilisation on peut évoquer aussi l’absence de répression. Par ailleurs, les sachets biodégradables ou les sacs réutilisables sont souvent plus chers et moins disponibles, ce qui pousse les consommateurs à continuer d’utiliser les sachets plastiques traditionnels.​ Enfin, malgré l’interdiction, des sachets plastiques non biodégradables continuent d’être importés et vendus sur le marché, notamment au marché international de Dantokpa à Cotonou.​ 🔥 « Restez branché à l’actu béninoise sur notre chaîne WhatsApp officielle ! » en cliquant sur ce lien https://whatsapp.com/channel/0029VaCgIOFL2ATyQ6GSS91x

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11 réponses

  1. Avatar de Nougbodoto
    Nougbodoto

    Cette loi est l’une des rares à ne pas connaître un début d’exécution. Et pour cause !!!
    Si ceux qui sont chargés de l’appliquer avaient les moyens de mettre sur le marché un substitut au sachet plastique dont ils ont le monopole absolu, la loi aurait été appliquée dans toute sa rigueur. Ils n’y sont pas encore parvenus. Mais c’est pour bientôt… Et vous verrez.

  2. Avatar de OLLA OUMAR
    OLLA OUMAR

    Dans quoi je vais emballer mon djoungoli et mon doko ? 😡😡😡

    1. Avatar de Général Djomolo
      Général Djomolo

      OLLA OUMAR super gbévoun, tu les attaches désormais dans ton turban de OLLah Omar quand tu vas dans ta grotte 💚😎😍
      Là tu seras en bio yovo dôkô

  3. Avatar de Tch
    Tch

    Des industries peuvent naître des déchets, comme c’est le cas en Inde.

    1. Avatar de Tchité
      Tchité

      Au Ghana et au Nigeria à côté.

  4. Avatar de Tch
    Tch

    Quelle ironie !!! Un blanc toxicomane vient accuser un prince Africain (dignité (Ahovi), royauté (Ayinovi), heroisme (Azouka) de cacher quoi ? Assimè débou a.

    1. Avatar de Tchité.
      Tchité.

      AssoukaTchité

  5. Avatar de Général Djomolo
    Général Djomolo

    Aziz, Tchité, Dr Doss les utilisent pour cacher leurs kilos de cocaïne…et c’est lui et ses zouavillons qui polluent la planète
    Faut les arrêter et avec eux leurs acheteurs-consommateurs: Sonagnon, (@-@) , Paysan, Me J Vergès le créateur de richesse du forum 😘🤔😎

    1. Avatar de Ventripotent
      Ventripotent

      Ah nous comprenons que Tchité viennent vite faire semblant de se porter comme sensibilisateur des bonnes causes
      go sin finin, bouléfounou kabli kpikpin

  6. Avatar de Tchité.
    Tchité.

    La sensibilisation doit commencer depuis la maternelle, le primaire, la tendre enfance pour inculquer aux futurs adultes dès le bas âge les bonnes manières.

    Ce problème est aussi en réalité une grande opportunité pour commencer des business de recyclage

    1. Avatar de Tcha Brouka
      Tcha Brouka

      bouléfounou, toi tu enseignes le contraire à tes gentils 25 enfants

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