Maghreb : la France envisage des investissements dans diverses zones

La France entretient une relation privilégiée avec le Maroc. Lors d’un déplacement récent dans le royaume chérifien, Rémy Rioux, le directeur général de l’Agence française de développement (AFD), a annoncé un nouveau programme d’investissement de 150 millions d’euros dans les provinces du Sud du pays. Une décision qui vient confirmer la solidité des liens entre Paris et Rabat, mais qui laisse aussi entrevoir une volonté partagée d’élargir leur coopération au-delà des grandes métropoles.

Même si les secteurs ciblés par ce financement n’ont pas encore été rendus publics, l’annonce de l’AFD est tout sauf anodine. Elle intervient dans un contexte où la France cherche à consolider sa présence dans une région marocaine en pleine transformation. Ces provinces du Sud, souvent associées à des enjeux géopolitiques sensibles, bénéficient aujourd’hui d’un regain d’attention de la part des partenaires internationaux.

En investissant dans ces territoires, l’AFD se pose en véritable partenaire de développement. Sur le plan commercial, les chiffres témoignent d’une relation étroite. En 2023, les échanges entre le Maroc et la France ont atteint 16,19 milliards $, confirmant le statut de la France comme l’un des principaux partenaires économiques du pays maghrébin. Cette dynamique concerne aussi bien les importations que les exportations, avec des échanges couvrant l’agriculture, l’automobile, les énergies renouvelables et les services. Mais au-delà des chiffres, c’est la qualité du dialogue économique qui se renforce.

L’AFD, acteur central de la coopération française, joue un rôle de pont entre les deux pays, en soutenant des projets locaux à fort impact social et environnemental. Pour la France, le Maroc reste un allié clé en Afrique du Nord. Le pays offre une stabilité institutionnelle et une politique de développement ambitieuse, notamment dans les domaines des infrastructures, de l’éducation et de l’économie verte. Les provinces du Sud, qui concentrent de nouveaux investissements publics marocains, sont vues comme une nouvelle frontière de croissance.

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