L’Angola veut renforcer son réseau ferroviaire avec un nouveau programme d’extension long de 1200 kilomètres. Cette initiative entre dans le cadre d’une stratégie plus large visant à diversifier l’économie du pays, encore fortement dépendante du pétrole.
Le projet ne se limite pas à poser de nouvelles voies ferrées. Il inclut aussi la modernisation des lignes existantes et l’intégration de solutions technologiques pour améliorer la gestion du trafic. Le gouvernement angolais entend ainsi équiper le réseau de systèmes de contrôle automatisé, de signalisation moderne, de billetterie numérique et d’outils de diagnostic pour détecter rapidement les pannes. Des dispositifs d’intervention rapide seront également mis en place pour garantir la continuité du service.
L’objectif est de rendre le transport ferroviaire plus sûr, plus fiable et mieux adapté aux besoins actuels du pays. Cela permettra non seulement de fluidifier les échanges entre les régions, mais aussi de stimuler les investissements industriels et agricoles dans les zones enclavées.
Pour concrétiser ce plan, Luanda mise sur des partenariats public-privé. Le gouvernement propose un cadre réglementaire souple, des incitations fiscales et des garanties pour rassurer les investisseurs. Cette ouverture au capital privé est perçue comme un levier essentiel pour assurer le financement et l’efficacité du projet.
Un autre volet important concerne la formation. L’Angola veut développer les compétences locales en formant des techniciens, des ingénieurs et des agents d’exploitation ferroviaire. Le but est de bâtir un secteur durable, capable de fonctionner sans dépendre uniquement d’une expertise étrangère.
Laisser un commentaire