Afrique : ce pays vise du matériel d'Europe de l'Est pour booster la production agricole

Le Ghana cherche à redynamiser son agriculture en s’équipant de matériels modernes. C’est dans ce cadre qu’une rencontre officielle s’est tenue il ya quelques jours à Minsk, en Biélorussie, entre le ministre ghanéen de l’Agriculture et le vice-Premier ministre biélorusse. Objectif : poser les bases d’une future coopération dans la mécanisation agricole.

Le Ghana, dont l’économie repose encore largement sur l’agriculture, souhaite renforcer la productivité de ses terres. Le pays dispose de 10 millions d’hectares cultivables, selon la FAO. Pourtant, la mécanisation reste encore très limitée, freinant le rendement et la capacité de production. En s’orientant vers la Biélorussie, Accra espère bénéficier d’un savoir-faire reconnu dans la fabrication de machines agricoles.

Lors de la réunion à Minsk, les discussions ont principalement porté sur la fourniture de tracteurs et d’équipements spécialisés pour la préparation des sols et la récolte. Les autorités ghanéennes ont exprimé un intérêt particulier pour les modèles adaptés aux réalités climatiques et aux types de sols locaux. La partie biélorusse, de son côté, s’est dite ouverte à un partenariat durable.

Cette initiative intervient dans un contexte où l’ancienne Gold coast cherche à rendre son agriculture plus attractive, notamment pour les jeunes. La mécanisation est perçue comme un levier essentiel pour améliorer les conditions de travail, augmenter les rendements et encourager les investissements dans les zones rurales.

De plus, face à la croissance démographique et aux défis liés à la sécurité alimentaire, disposer d’équipements performants devient stratégique. L’acquisition de matériel adapté pourrait aussi permettre de limiter les pertes post-récolte, qui restent un problème récurrent dans le pays.

Ce rapprochement entre le Ghana et le pays d’Europe de l’Est pourrait marquer le début d’une relation plus large. Au-delà de la livraison de matériel, il est possible que les deux pays explorent des programmes de formation, de maintenance ou même d’assemblage local de machines. La démarche du Ghana illustre une volonté de bâtir un secteur agricole plus moderne, capable de mieux répondre aux attentes des populations et aux exigences du marché.

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