L’Égypte poursuit sa stratégie d’industrialisation verte et confirme son engagement pour l’énergie solaire. Dans la zone économique du canal de Suez, un complexe industriel photovoltaïque est en train de prendre forme à Ain Sokhna. Cette infrastructure, qui s’étend sur 20 hectares, vise à structurer la production locale de composants solaires et à développer l’exportation de modules vers les marchés internationaux.
D’après plusieurs sources spécialisées, notamment l’Agence Ecofin, ce projet s’inscrit dans une politique nationale de soutien aux énergies renouvelables et de diversification économique. La future usine devrait générer chaque année environ 300 millions de dollars d’exportations de modules solaires.
Le complexe bénéficie du financement et de l’accompagnement de partenaires chinois, confirmant l’intérêt croissant des investisseurs étrangers pour l’industrie verte égyptienne. Le choix stratégique d’implanter l’infrastructure à Ain Sokhna, près du canal de Suez, permet de faciliter l’accès aux principaux corridors commerciaux mondiaux.
Pour le gouvernement, il s’agit d’un levier à double impact : stimuler la production industrielle locale et positionner l’Égypte comme un fournisseur compétitif de technologies solaires dans la région. Le projet doit aussi contribuer à réduire la dépendance énergétique, tout en favorisant la création d’emplois et le transfert de savoir-faire technique.
Les autorités espèrent que ce complexe servira de catalyseur pour attirer d’autres investissements dans le secteur des renouvelables, qui constitue une priorité des prochaines années. L’Égypte compte en effet accroître la part des énergies propres dans son mix énergétique, en réponse à la hausse continue de la demande et aux impératifs climatiques.