Elon Musk a officiellement quitté son poste au sein de l’administration Trump. Le milliardaire va désormais se concentrer exclusivement sur ses affaires et tenter d’apporter un nouveau souffle à l’un de ses fleurons, Tesla. Alors que l’Inde adopte une politique plus souple pour attirer les fabricants de véhicules électriques, Tesla a pour sa part décidé de ne pas produire de voitures sur ce marché pourtant prometteur. Une décision lourde de conséquences pour le géant américain, selon les informations rapportées par investing.com.
Depuis plusieurs années, l’Inde affiche son ambition de devenir un acteur clé dans l’industrie des véhicules électriques. Le gouvernement a récemment assoupli sa politique fiscale pour attirer les grandes marques automobiles, en abaissant certains droits de douane si les constructeurs s’engagent à produire localement. Une ouverture stratégique dans laquelle plusieurs entreprises se sont déjà engouffrées.
Contrairement à ses concurrents, Elon Musk n’a pas saisi cette opportunité. Tesla avait pourtant montré un fort intérêt pour le marché indien, le troisième plus grand au monde. Mais les taxes jugées trop élevées ont refroidi les ambitions du groupe. Musk les avait même qualifiées de « plus élevées au monde », soulignant l’impossibilité, selon lui, de rendre les véhicules Tesla compétitifs dans ces conditions.
Pendant ce temps, d’autres constructeurs comme Mercedes-Benz et Volkswagen envisagent de renforcer leur présence en Inde. Ces marques voient dans la nouvelle politique indienne une chance d’élargir leur portefeuille sur un marché en pleine transformation. Leur stratégie pourrait leur permettre de capter une part significative de la demande future en véhicules électriques. Pour Elon Musk, cette hésitation pourrait avoir des impacts. En renonçant à produire en Inde, il laisse le champ libre à ses rivaux dans un pays membre des BRICS, au potentiel immense.
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