En Côte d’Ivoire, les autorités ont récemment procédé à une mesure forte : l’exclusion de plus de 120 élèves gendarmes des écoles de Toroguhé et d’Abidjan. Cette décision fait suite à une opération de dépistage menée dans le cadre d’un contrôle interne, au cours duquel ces futurs membres des forces de sécurité ont été testés positifs à des substances prohibées.
La hiérarchie de la gendarmerie a choisi d’agir sans délai. Dès la confirmation des résultats, les élèves concernés ont été radiés du programme de formation. Pour les responsables du corps, leur comportement est en contradiction totale avec les principes attendus d’un gendarme, notamment l’intégrité, la discipline et la responsabilité.
Cette mesure s’inscrit dans une démarche plus large menée par les autorités ivoiriennes : celle de professionnaliser davantage les forces de défense et de sécurité en mettant l’accent sur la rigueur et l’exemplarité. L’objectif est de former des agents engagés et dignes de la confiance du peuple. Dans un pays confronté à de nombreux défis sécuritaires, le comportement irréprochable des forces de l’ordre est considéré comme une condition essentielle à leur efficacité. Permettre à des éléments compromis d’intégrer les rangs nuirait non seulement à l’image de l’institution, mais aussi à la sécurité collective.
La radiation de ces élèves gendarmes envoie donc un message clair. La sécurité nationale ne peut reposer que sur des agents irréprochables. Il ne s’agit pas simplement de sanctionner, mais de préserver la crédibilité de la gendarmerie et d’éviter toute dérive à l’avenir. Au-delà de cet épisode, l’État ivoirien entend approfondir sa réforme des corps sécuritaires. Cela passe par un encadrement renforcé durant la formation, des contrôles plus réguliers, mais aussi une meilleure sensibilisation sur les responsabilités liées au port de l’uniforme.
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