Énergie en Europe : un recul significatif dans ce domaine

Nicholas Doherty - Unsplash

Alors que les enjeux climatiques s’intensifient, les pays européens redoublent d’efforts pour accélérer leur transition énergétique. Les progrès dans les technologies vertes, comme l’éolien, le solaire et l’hydroélectricité, traduisent une ambition collective de lutte contre le changement climatique.

Pourtant, malgré ces avancées, la route vers une énergie pleinement durable demeure parsemée d’obstacles… Au point de faire passer l’Europe pour l’un des plus mauvais élèves en la matière. Les dernières études Eurostat tendent d’ailleurs à le confirmer. Selon l’agence européenne des statistiques, la part de l’électricité produite à partir de sources renouvelables dans l’Union européenne est tombée à 42,5 % au premier trimestre, soit une baisse notable de 4,3 points par rapport à la même période en 2024.

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Une chute tirée par l’éolien et l’hydroélectricité

Ce déclin s’explique principalement par une diminution significative de la production éolienne et hydraulique, qui a chuté de 260,5 TWh à 218,5 TWh en un an. Une anomalie, alors que de nombreux pays investissent massivement dans ces technologies propres et pérennes.

Du côté des bonnes nouvelles, Eurostat a noté une hausse encourageante de la production solaire. Celle-ci est passée de 40,8 TWh à 55 TWh. Pour autant cette progression n’a pas suffi à compenser les pertes enregistrées. En outre, elle reste bien loin de ce que certains géants, comme la Chine (951 TWh), peuvent produire.

Les ambitions climatiques de 2030 menacées

Le Danemark domine le classement avec 88,5 % de son électricité issue de sources renouvelables. D’autres pays comme le Portugal (86,6%) et la Croatie (77,3%) s’en sortent aussi très bien.

En revanche, République Tchèque, Slovaquie et Malte sont à la traîne. Il s’agit des trois pays européens les plus en retard, avec une part totale d’énergie propre produite, inférieure à 16%.

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Des chiffres particulièrement alarmant, qui viennent d’ailleurs remettre en cause les objectifs fixés par l’Union européenne. D’ici à 2030, le Vieux Continent ambitionne de porter la part moyenne globale de sa production d’énergie propre, à 45%.

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