Le mois de juin 2025 a été marqué par un affrontement violent entre Israël et l’Iran, dont la durée, brève, n’a en rien atténué la gravité. Ce conflit, déclenché par des frappes israéliennes contre des centres liés au programme nucléaire iranien, a rapidement dégénéré en une spirale de représailles. Missiles, drones et bombardements se sont enchaînés dans un ballet meurtrier, touchant aussi bien des cibles militaires que des zones habitées. Un cessez-le-feu, obtenu sous la pression conjointe de Washington et Doha, est intervenu le 24 juin. Mais dans les derniers instants précédant cette accalmie diplomatique, une opération particulièrement violente a suscité un tollé à Téhéran.
Une frappe aux conséquences familiales dévastatrices
Quelques jours avant l’arrêt des combats, l’aviation israélienne a mené une attaque, visant le domicile de Mohammed-Resa Sedighi, un chercheur spécialisé dans le nucléaire. Selon Tel-Aviv, l’homme serait engagé dans un projet d’armement interdit. Toutefois, ce que les autorités iraniennes qualifient de « crime ciblé » a provoqué une tragédie humaine : 19 morts, dont des enfants, des femmes et des personnes âgées, tous liés au scientifique.
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Ismail Baghai, a exprimé son indignation sur le réseau X (anciennement Twitter), accusant Israël d’avoir frappé une habitation familiale sans justification militaire immédiate. Selon lui, ces morts montrent une volonté délibérée de semer la terreur en dehors des zones de combat conventionnelles. Il a également affirmé que « ces actes ne seront ni oubliés ni pardonnés par les Iraniens ».
Téhéran interpelle la communauté internationale
Selon l’agence iranienne Irna, dans un courrier adressé au Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Volker Türk, les autorités iraniennes ont dressé un bilan sombre des dégâts causés durant le conflit. Cette attaque contre la résidence de Sedighi est perçue à Téhéran non seulement comme une violation flagrante des conventions internationales, mais aussi comme un acte destiné à humilier le pays dans ce qu’il a de plus intime — la cellule familiale.
Depuis la fin des affrontements, l’Iran cherche à mobiliser l’opinion mondiale autour de cette tragédie, affirmant que les lois de la guerre ont été piétinées. Le cas de Sedighi est désormais mis en avant comme un symbole de l’inhumanité des opérations israéliennes. Tandis que les diplomaties tentent de préserver le cessez-le-feu, ce drame renforce l’amertume de Téhéran et alimente une mémoire collective déjà chargée d’humiliation, de perte et de colère.




« Israël a tué un scientifique et 18 membres de sa famille »
C’est bien mes enfants, Yahvé est très content de vous.
Very good job. Das Peuple élu UBER ALLES