Les échanges commerciaux internationaux peuvent parfois rencontrer des obstacles imprévus, que ce soit en raison de régulations sanitaires, de pratiques douanières strictes ou d’incidents imprévus. Un exemple récent concerne les myrtilles marocaines, dont l’entrée en Russie a été bloquée suite à la découverte d’un parasite potentiellement dangereux pour l’agriculture locale.
L’interception de la cargaison
Le 5 juin 2025, les autorités russes ont annoncé l’interception d’une cargaison de myrtilles fraîches en provenance du Maroc, en raison de la détection du Drosophila suzukii, communément appelé drosophile du cerisier asiatique. Ce ravageur, réputé pour les dégâts qu’il cause aux fruits, a été trouvé dans un lot de 15,3 tonnes de baies entreposées à Saint-Pétersbourg. Cette interception a conduit le Rosselkhoznadzor, le Service fédéral de surveillance vétérinaire et phytosanitaire russe, à interdire l’entrée de cette marchandise sur le territoire russe.
Le contrôle de routine
L’inspection, effectuée par le service interrégional Nord-Ouest, a révélé la présence de ce parasite lors d’un contrôle de routine. La détection de cet organisme, classé en tant qu’espèce de quarantaine, a entraîné le refus immédiat d’admission des myrtilles. En conséquence, la marchandise sera soumise à un traitement de désinsectisation avant de pouvoir être réexpédiée ou traitée davantage.
Les conséquences pour le Maroc
Bien que de telles interceptions soient rares, elles représentent un sérieux défi pour les producteurs et exportateurs, en particulier pour le Maroc, qui dépend de ces exportations de myrtilles pour approvisionner le marché russe, notamment durant la basse saison. Face à cette situation, les autorités russes ont décidé de renforcer les contrôles phytosanitaires à l’entrée des cargaisons marocaines, afin de prévenir toute propagation de cette espèce invasive sur leur territoire.
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