Pétrole en Afrique : cette multinationale va explorer 9 blocs

Photo de Bernardo Ferrari sur Unsplash

La Côte d’Ivoire confirme son attractivité dans le secteur pétrolier. Le pays intéresse désormais Petrobras, la compagnie nationale brésilienne, qui envisage de lancer des opérations d’exploration en haute mer au large de ses côtes. Les autorités ivoiriennes ont donné leur feu vert pour ouvrir des négociations exclusives avec Petrobras.

L’objectif est de conclure un accord pour permettre à la compagnie brésilienne d’explorer neuf blocs pétroliers situés en eaux profondes dans la partie ouest du domaine maritime ivoirien. Pour la Côte d’Ivoire, cette nouvelle approche avec Petrobras s’inscrit dans une dynamique de valorisation de son potentiel énergétique. Le pays, qui a récemment connu des découvertes prometteuses dans le bassin sédimentaire offshore, veut attirer des acteurs expérimentés capables de soutenir la montée en puissance de son industrie pétrolière.

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Côté brésilien, cette démarche s’aligne sur la stratégie de diversification internationale de Petrobras. En visant des zones jugées prometteuses, l’entreprise cherche à réduire sa dépendance aux seuls actifs brésiliens et à renforcer sa présence sur un continent africain riche en ressources mais encore sous-exploré. Les blocs ciblés sont situés en eaux profondes, une zone technique mais porteuse. Si les négociations aboutissent, elles pourraient déboucher sur un accord de partage de production ou d’autres formes de partenariats adaptés au cadre réglementaire ivoirien. Le processus reste ouvert, mais la volonté politique des deux côtés semble bien présente.

Depuis quelques années, Abidjan multiplie les signaux d’ouverture à l’investissement dans l’exploration pétrolière et gazière. Plusieurs grandes compagnies internationales, y sont déjà actives. L’arrivée potentielle de Petrobras marquerait un tournant supplémentaire, confirmant l’intérêt croissant pour le bassin sédimentaire ivoirien. Ce regain d’attractivité repose à la fois sur des perspectives géologiques solides, une stabilité politique relative et un cadre d’investissement jugé incitatif. Pour les autorités, il s’agit désormais de transformer ces intérêts en projets concrets et durables.

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