Les relations entre l’Algérie et le Maroc se dégradent depuis plusieurs mois, principalement en raison de leurs divergences sur la question du Sahara occidental, dont l’autonomie est revendiquée par le Front Polisario, milice militaire implantée sur place. Ce conflit géopolitique, aux répercussions économiques et sociales importantes, se traduit notamment par la fermeture prolongée des frontières entre ces deux pays du Maghreb.
Alors que le Maroc regroupe de plus en plus de soutiens à son plan d’autonomie, sur la scène internationale (France, Estonie, Hongrie notamment), l’Algérie continue d’essayer de faire pression. Après avoir porté le dossier devant l’Union africaine et l’ONU, cherche désormais à rallier le Parlement d’Amérique centrale (PARLACEN) à la cause du Front Polisario.
Une confrontation au sein du PARLACEN
À l’occasion d’une session plénière à Panama City fin mai, José Antonio Zepeda, vice-président du groupe de gauche nicaraguayen, a pris la parole pour défendre la République arabe sahraouie démocratique, présentée comme le seul représentant légitime du peuple sahraoui, avec le soutien de l’Union africaine et de plusieurs États.
Cette position pro-algérienne a suscité une réponse rapide des députés guatémaltèques du PARLACEN. En juin, treize d’entre eux ont cosigné une déclaration soutenant l’intégrité territoriale du Maroc, tout en dénonçant l’utilisation du Parlement à des fins idéologiques. Ils ont appelé à maintenir la neutralité de cette instance dont le rôle est surtout concentré sur les questions régionales.
L’offensive diplomatique algérienne
La situation ne devrait d’ailleurs pas évoluer au cours des prochains mois. Récemment, des diplomates nicaraguayens se sont rendus à Alger et ont pu échanger avec Mohamed Khouane, président de la commission des affaires étrangères de l’Assemblée populaire nationale. Mais le Maroc n’est pas en reste. En Amérique Centrale, le pays du Maghreb peut aussi compter sur de nombreux soutiens, notamment celui du président du PARLACEN. Il y a quelques mois, ce dernier s’est rendu à Laâyoune et y a rappelé la souveraineté marocaine sur le Sahara.




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