La République du Bénin est une fois de plus au cœur d’une tempête politique et de gouvernance. Après les déclarations fracassantes à Parakou de l’ex-ministre Paulin Akponna, alors en charge de l’Énergie, de l’Eau et des Mines, la controverse a pris une nouvelle dimension. Loin de s’estomper après le limogeage d’Akponna et sa mise à la disposition de la justice pour justifier ses propos, l’affaire est désormais portée sur la scène parlementaire. Une question d’actualité formelle, datée du 27 juin 2025 et signée par une dizaine de députés, met le gouvernement face à ses responsabilités et exige des réponses sur ces allégations.
Le point de départ de cette saga remonte au samedi 21 juin 2025. En déplacement à Parakou dans le cadre d’une activité politique du parti Bloc Républicain (BR), le ministre Paulin Akponna avait exprimé sa profonde désolation face aux coupures persistantes d’eau potable et d’électricité dans certains quartiers de la ville, et ce, « malgré des investissements massifs initiés depuis 2016 par le président Patrice Talon ». Devant les populations, le ministre avait nommément pointé du doigt, des « fils » de la région, les accusant de « mauvaise gestion » et de « siphonnage du budget national portant sur des dizaines de milliards ». Allant plus loin, il avait qualifié ces derniers « d’espèce en divagation dans la nature et qui devraient répondre tôt ou tard de leurs forfaitures ». Ces propos d’une rare violence avaient immédiatement soulevé une vague de réactions.
L’Assemblée nationale prend le relais
C’est dans ce contexte tendu que l’Assemblée nationale, garante de la démocratie et du contrôle de l’action gouvernementale, a décidé d’intervenir. En vertu de l’article 110 de son Réglement intérieur, une question d’actualité a été formellement soumise par plusieurs députés, dont Sabi Karim Alassane, Woroucoubou Habibou, Imorou Taïrou, Sariki Raouf, AdjovI Chantal, Godonou Joël, Hounga Midofi Antonin, Radji Abdou Akim, Ogbon Kolawolé, Adéchokan Gafari, Hounsou Célestin, Dègny Léon et Issiaka Arouna. Sept questions ont été adressées au gouvernement et traduisent une exigence de transparence et de reddition des comptes.
S’il est clairement établi que le prédécesseur du ministre Paulin Akponna en charge de l’Énergie, de l’Eau et des Mines a littéralement siphonné le budget de l’État portant sur des dizaines de milliards, pourquoi jusqu’à cette date, aucune action judiciaire n’a été intentée à son encontre ? Quel est l’organe de contrôle qui a audité cette gestion pour conclure à la mauvaise gestion dudit secteur à Parakou ? Et à quel moment il a eu lieu ? Quel est le montant exact qui a été siphonné dans les caisses de l’État dans cette affaire relativement au secteur de l’eau et de l’énergie à Parakou de 2016 à ce jour ? Quelles sont les sociétés qui sont adjudicataires des marchés d’extension de l’alimentation en eau potable et de l’énergie à Parakou ? S’il est clairement établi que le prédécesseur du ministre Paulin Akponna en charge de l’Énergie, de l’Eau et des Mines est un incapable, pourquoi lui avoir confié cette haute fonction de la république ? N’y a-t-il pas à craindre que d’autres ministres incompétents et incapables tapissent le gouvernement de Patrice Talon ? Quelles sont les dispositions prises par le gouvernement pour démasquer d’éventuels siphonneurs du budget national ? Les statistiques en matière de couverture en eau potable à travers le pays sont-elles encore fiables ?
Cette interpellation parlementaire oblige désormais le gouvernement à clarifier plusieurs zones d’ombre dans la gestion passée du secteur de l’énergie et de l’eau. Ayant fait de la lutte contre la corruption et de la bonne gouvernance le socle de son action, l’exécutif est désormais interpelé sur cet engagement. La balle est maintenant dans le camp du gouvernement qui doit fournir des réponses exhaustives et convaincantes. 🔥 « Restez branché à l’actu béninoise sur notre chaîne WhatsApp officielle ! » en cliquant sur ce lien https://whatsapp.com/channel/0029VaCgIOFL2ATyQ6GSS91x



Questions pertinentes posées par les députés LD au gouvernement, et comme d’habitude, vous verrez qu’il bottera en touche 😡😡😡
Encore que ce sont tes amis qui sont dans un déni total . Akponna a reconnu publiquement que c’était des propos tendancieux pour salir un adversaire politique et le discréditer. Il a présenté ses excuses. Pourquoi cette question revient à l’assemblée pour ces gens-là qui recherchent toujours du sensationnel ???
Le degré zéro d’une opposition politique médiocre en mal d’inspirations pour affronter les joutes électorales.
C’est de ça il s’agit. Malheureusement.
Cherchez l’erreur
Jackou toujours dans un déni abyssal 😡 toi mouton avec tes amis moutons seront bientôt tondus , sinon immolés 😡😡
Oumarou
Heureusement que la Tabaski est dejà derrière nous .
Cherchez l’erreur
Si la cour du mouton est sale ; ce n’est pas au cochon de le dire . Qui a de leçons à recevoir de ces gens-là avec un passé si honteux. Que LD version soft de ( FCBE) balaie d’abord sa cour si sale et on quitte ici . On viendra me dire ici que c’est une partie des prérogatives des députés de l’opposition à l’assemblée nationale. Ce n’est juste qu’une diversion pour ceux-là qui à l’aube d’une élection majeure n’ont pas pu inscrire sur une feuille de papier blanc format A4 une virgule d’une proposition de projet de société pour une alternance.
Cherchez l’erreur