Les rives sud de la Méditerranée séduisent chaque année de nombreux voyageurs venus d’Europe. Avec ses médinas colorées, ses plages bordées de palmiers et ses marchés animés, le Maroc, comme ses voisins du Maghreb, figure en bonne place sur la liste des lieux de villégiature favoris des européens. Ce succès touristique repose sur un savant mélange de culture, d’hospitalité et d’évasion. Mais derrière cette image de carte postale, certains dangers, moins visibles, peuvent échapper à l’attention des vacanciers.
Yvonne Ford, une Anglaise de 59 ans, en a fait l’amère expérience — un drame que sa fille Robyn Thomson, a raconté dans une publication sur Facebook. Lors d’un séjour au Maroc en février, elle a eu une brève interaction avec un jeune chien, qui l’a éraflée. À première vue, rien d’alarmant : pas de morsure, pas de douleur, pas d’inquiétude. Elle n’a donc pas consulté. Ce n’est qu’après son retour au Royaume-Uni, plusieurs semaines plus tard, que son état de santé a commencé à se détériorer : perte progressive de certaines fonctions motrices, troubles du langage…Son hospitalisation a révélé la cause de son état : une infection virale transmise par l’animal, la rage, qui a conduit à son décès le 11 juin 2025.
Une menace silencieuse mais redoutable
Cette infection, connue depuis des siècles mais aujourd’hui largement oublié en Europe, n’en reste pas moins actif dans plusieurs régions du monde. Dans les pays où les programmes de vaccination animale ne couvrent pas l’ensemble du territoire, elle continue de circuler, souvent de manière invisible. L’infection humaine peut survenir même en l’absence de morsure grave. Le moindre contact avec un animal infecté, notamment à travers une griffure ou une salive sur une plaie, peut suffire.
Dans le cas d’Yvonne Ford, le temps écoulé entre l’exposition et l’apparition des symptômes a été fatal. Une fois les signes neurologiques apparus, il est trop tard : les traitements préventifs ne sont efficaces que s’ils sont administrés rapidement après le contact. En Europe, cette maladie est si rare qu’elle ne figure plus parmi les préoccupations habituelles du grand public. Pourtant, à l’étranger, elle constitue encore un risque réel, en particulier dans les zones rurales ou touristiques où les animaux errants sont nombreux.
De la douleur à la sensibilisation
La disparition brutale de cette touriste a profondément marqué son entourage. Cette tragédie soulève des questions cruciales : les voyageurs sont-ils suffisamment informés des précautions à prendre ? Les autorités touristiques locales en font-elles assez pour limiter les risques ?
L’histoire de cette touriste britannique n’est pas seulement celle d’un malheur personnel ; elle constitue un signal d’alarme pour tous ceux qui rêvent d’évasion sans penser aux conséquences possibles d’une négligence. Se protéger, c’est aussi honorer le voyage.




Bonjour
j ‘ai été mordu par des chiens au Maroc pendant un séjour au Maroc. le service d’hygiène a été efficace. j’ ai eu deux doses de vaccin antirabique le même jour, la troisième dose aussi dans le temps aussi gratuitement juste avant mon retour en France. pour la France il fallait que je prenne un rdv depuis le Maroc au Chu au service des maladies tropique et indigène. le médecin interne avait carrément peur s’approcher. un infirmier m’a injecté la dernière dose après avoir payé la somme de 45 € non remboursé ni par la sécurité sociale ni ma complémentaire.
Tous ses touristes sont-ils au courant de l’état de déliquescence dans lequel se trouve le secteur de la santé publique au Maroc. Non !! Et pourquoi faire ?Combien même cette dame aurait-elle solliciter les services de santé Marocains, je doute fort qu’il dispose de vaccins antirabique ni de moyens pour le conserver !!
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