Accident de Molare : peine d'emprisonnement, amende, que risque l'artiste ?

En Côte d’Ivoire, l’accident de l’artiste Molare continue de susciter de vives réactions. Le mercredi 2 juillet, le chanteur se trouvait au volant d’une Vanderhall Venice, un véhicule atypique qui attire souvent l’attention par son allure sportive. Alors qu’il circulait dans la capitale économique, Molare a perdu le contrôle de son véhicule.

La trajectoire a brusquement dévié, percutant de plein fouet une jeune femme qui marchait sur le trottoir. Identifiée sous le nom d’Elise Tolah, la victime n’a pas survécu à ses blessures malgré une prise en charge rapide.

Les images de la scène, filmées par une caméra de vidéosurveillance, ont largement été diffusées sur les réseaux sociaux. Elles montrent la violence de l’impact et le choc provoqué par cet accident dans l’opinion publique.

Si le drame n’a pas été intentionnel, la suite judiciaire pourrait s’avérer délicate pour l’artiste. Les autorités ont annoncé l’ouverture d’une enquête afin de déterminer les circonstances exactes et d’établir les responsabilités.

La législation ivoirienne encadre les accidents ayant entraîné la mort. Dans le cas d’un homicide involontaire, le conducteur peut encourir une peine allant de trois mois à trois ans de prison. Une amende est également prévue, dont le montant varie entre 100 000 et 1 000 000 francs CFA.

Au-delà de l’émotion qu’a suscité la disparition tragique d’Elise Tolah, cette affaire interroge sur l’usage de véhicules puissants comme la Vanderhall Venice sur des routes qui ne sont pas toujours adaptées à ces modèles. Le tricycle, doté d’un moteur de 180 chevaux, n’est pas conçu pour des chaussées irrégulières ni pour une conduite sous la pluie, ce qui peut représenter un risque important.

Pour l’instant, Molare est toujours hospitalisé en raison de plusieurs fractures. Les autorités attendent que son état de santé se stabilise avant de poursuivre les investigations. Cet accident rappelle la nécessité de renforcer la prudence au volant et de réfléchir à l’encadrement de véhicules peu communs sur les routes ivoiriennes.

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