Armées : la Russie veut désormais recruter des étrangers

Le conflit en Ukraine dure depuis plus de trois ans et demi, impliquant des centaines de milliers de combattants des deux côtés. Bien que les chiffres exacts des pertes humaines restent incertains, ils sont dramatiquement élevés.

L’élection de Donald Trump avait initialement suscité l’espoir d’une résolution diplomatique, mais l’inflexibilité de la Russie lors des négociations a rapidement mis fin à ces espoirs. Moscou semble déterminé à poursuivre son engagement militaire, quelles qu’en soient les conséquences.

Face à l’ampleur des pertes et à la nécessité de maintenir la pression militaire, le Kremlin explore de nouvelles stratégies pour renforcer ses forces armées sans provoquer de tensions internes majeures, quitte à se intégrer au conflit, d’autres nations.

L’ouverture controversée aux combattants étrangers

La récente décision présidentielle d’autoriser l’enrôlement de ressortissants étrangers dans l’armée russe marque un tournant stratégique significatif. Cette mesure permet désormais le recrutement de militaires internationaux, même en période de mobilisation.

Parallèlement, les services de renseignement russes peuvent également recruter des spécialistes expérimentés ayant dépassé les limites d’âge traditionnelles. L’objectif est de combler les manques.

Cette politique d’ouverture s’accompagne d’incitations financières substantielles et de promesses de naturalisation, particulièrement attractives pour les candidats originaires d’Asie du Sud-Est. Ce sont les primes d’engagement qui sont particulièrement attractives.

Les limites d’une stratégie de compensation

Malgré ces efforts de diversification du recrutement, les analystes militaires estiment que l’impact sur la composition globale des forces russes devrait rester marginal, de l’ordre de quelques pourcents, tout au plus, des effectifs globaux. Les chiffres du recrutement étranger, bien qu’en augmentation, ne peuvent compenser l’ampleur des besoins liés aux pertes quotidiennes sur le terrain ukrainien. Surtout, cette décision démontre l’ampleur du conflit et la volonté du régime russe à ne pas imposer de mobilisation générale pour ce conflit qui aurait déjà fait perdre à la Russie, plus d’un million d’hommes (morts ou blessés).

7 réflexions au sujet de “Armées : la Russie veut désormais recruter des étrangers”

  1.  »…Armées : la Russie veut désormais recruter des étrangers… »
    Ah bon!
    QU’elle vienne ici recruter des vieux handicapés à gros ventres.
    Ils se reconnaîtront. 🤣🤣🤣👌

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    • j’ai toujours réveillé pour être un armée russe et je serais très ravi d’avoir être avec eux

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  2. Juste une façon de copier l’OTAN qui en recrute en Ukraine depuis le début de ce conflit : colombiens, péruviens, mexicains et autres mercenaires de pays d’Amérique latine sans compter les polonais, Lettons, roumains, avec les soi-disant volontaires ou instructeurs américains, français, allemands, belges, hollandais, australiens, etc.
    les milliards donnés régulièrement à l’Ukraine servent en grande partie à payer ces soldats étrangers.

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  3. La Russie n’a pas de problème de mobilisation (40.000 volontaires par mois) mais elle a un problème de démographie qui n’est pas lié aux « pertes » (160.000 morts au total).
    Engager des étrangers permettrait de faire refroidir l’économie qui est en surchauffe à cause du manque de main-d’oeuvre (2.4% de chômage)

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  4. « l’inflexibilité de la Russie »

    Chacun voit midi à sa porte mais un peu d’objectivité, ce ferait pas mal.
    Si les Russes installaient des bases militaires aux frontières CAN-USA ou MEX-USA, on peut se demander quel serait le degré de « flexibilité » de Trump sur le sujet

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