Bénin : Ce que prévoit la Haac pour la presse universitaire...

La Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (Haac) envisage d’étendre son champ de régulation à la presse universitaire. L’annonce a été faite par le secrétaire général de l’institution, François Awoudo, lors de son passage sur l’émission L’entretien diffusée dimanche 6 juillet 2025 sur Bip Radio.

Interrogé sur la situation des médias tels que Le Héraut, Radio Univers ou Le Révélateur, François Awoudo a indiqué que ces organes, bien qu’universitaires, entrent dans le champ des médias diffusant de l’information au public. « La presse universitaire dont je suis un des produits finis tout comme le président Edouard Loko fait partie des médias », a-t-il affirmé, avant de regretter que le législateur n’ait pas intégré ces structures dans le cadre légal pendant longtemps. « La Haac qui devrait règlementer les activités de ce type de médias ne l’a pas fait à temps. Tout cela est en cours d’élaboration », a-t-il précisé.

Pour François Awoudo, cette dynamique relève clairement de la nouvelle mandature. Il évoque un besoin de clarification plus large : « C’est un peu comme un certain nombre de médias dans le pays qui ont un statut de médias de service public qu’on appelle institutionnels dont il faut repréciser les contours », a-t-il souligné. Il s’interroge : « Lorsque vous êtes un média et que c’est une institution publique qui crée ce média, s’agit-il d’un média de service public, d’un média privé ? »

Le secrétaire général rappelle que dans le cas d’un média de service public, la loi prévoit une procédure particulière : « C’est la Haac qui propose normalement ceux qui seront nommés à la tête de ces médias et le chef de l’État les nomme. Mais rien de tout cela n’avait été décanté. »

Il assure que l’institution s’active pour combler les insuffisances : « Il y a plein de rapports qui sont aujourd’hui élaborés à la Haac. La plénière des conseillers ne fait que cela. C’est 52 rapports qui ont été adoptés et 19 décisions prises en quatre mois. » Ce rythme soutenu, selon lui, expliquerait la perception d’une institution désormais plus présente : « C’est pour cela que les gens ont l’impression que cette Haac en fait un peu de trop. Ce sont des missions prévues par les lois mais qui n’étaient pas accomplies aussi souvent ou pas du tout. »

Concernant la régulation proprement dite, François Awoudo précise que la Haac travaille actuellement à définir les conditions. « Les textes sont en cours d’élaboration. Même pour lancer un appel à candidatures pour que vous puissiez être autorisé, la loi ne prévoit que les conditions générales », indique-t-il, ajoutant que des décisions spécifiques viendront fixer les modalités d’application. Il établit un parallèle avec le dossier en cours relatif aux télévisions satellitaires. 🔥 « Restez branché à l’actu béninoise sur notre chaîne WhatsApp officielle ! » en cliquant sur ce lien https://whatsapp.com/channel/0029VaCgIOFL2ATyQ6GSS91x

1 réflexion au sujet de « Bénin : Ce que prévoit la Haac pour la presse universitaire... »

  1. Ce Edouard Loko ; je ne sais pas la mission qui lui a été assignée à sa nomination par le chef de l’Etat . Il est dans une dérive dangereuse. Son zèle l’emportera . Certainement.
    Ce que je crois .

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