Bénin : Léandre Houngbédji à l’écoute des jeunes d’Avrankou, Adjarra, Porto-Novo et Sèmè-Kpodji

Du 12 au 13 juillet 2025, le Porte-parole du gouvernement béninois, Wilfried Léandre Houngbédji, a poursuivi sa tournée de redevabilité dans le département de l’Ouémé. Trois communes, trois escales citoyennes : Avrankou, Adjarra et Porto-Novo ont accueilli des rencontres ouvertes avec les jeunes et les autorités locales. Entre bilan, aspirations et dialogue direct, la démarche illustre une gouvernance de proximité.

Avrankou : entre acquis et attentes persistantes

À Avrankou, l’étape de la tournée du samedi 12 juillet s’est tenue en présence des sages, têtes couronnées, élus locaux et d’un large public. Le maire Ganhoutodé a dressé un bilan positif des actions gouvernementales : cantines scolaires efficaces, construction d’un stade omnisports, amélioration de l’accès à l’eau potable avec le SAEP de Djomon (13 villages concernés), électrification accrue, centres de santé renforcés, pavage de plusieurs voies, et une unité spéciale de police à Sado.

La réhabilitation de la voie inter-États Porto-Novo–Avrankou a également été saluée comme une avancée majeure. Toutefois, le maire a souligné des points d’amélioration : l’asphaltage du centre d’Avrankou, l’électrification de certaines localités comme Djomon et Gbozounme, la digitalisation de la commune, et des mesures concrètes en faveur de la jeunesse locale.

Lors des échanges, les habitants ont reconnu les progrès enregistrés, tout en appelant à la concrétisation des promesses avant la fin du mandat. Plusieurs interventions ont porté sur l’emploi des jeunes, les modalités de reversement des AME (Aspirants au Métier d’Enseignant), et la faible représentativité des fils d’Avrankou dans les hautes sphères de l’État.

Wilfried Léandre Houngbédji, avec pédagogie, a clarifié les mesures entreprises par le gouvernement. Il a insisté sur l’importance de l’adéquation entre la formation et l’emploi, et rappelé les efforts déployés dans les recrutements notamment dans la justice.

Adjarra : la jeunesse au cœur des échanges

Toujours le 12 juillet, cap sur Adjarra, la cité des tambours, où le Porte-parole a été accueilli en chansons par un artiste local, dans une ambiance conviviale. Le thème de la rencontre : « Jeunesse béninoise au cœur de la rupture, que retenir ? », a donné le ton.

Le deuxième adjoint au maire a salué la venue de « ce fils de la maison », le qualifiant de « voix qui humanise l’action gouvernementale ». Il a évoqué l’impact positif de la gouvernance actuelle sur la commune : paix, modernisation, nouvelles infrastructures.

Près de trente jeunes sont intervenus sur des sujets variés : infrastructures numériques, éducation technique, développement économique, services publics, santé, électrification, transports, sécurité, et médias locaux. La fermeture d’embarcadères, la non-réouverture de la Radio RSE d’Adjarra, ou encore l’absence de commissariat à Malanhoui ont été mentionnés. Des relais communautaires ont aussi exprimé leur détresse faute de contrat ou de rémunération.

Le Porte-parole a répondu sans détour, annonçant qu’il transmettrait certaines doléances aux ministères concernés. Il a appelé la jeunesse à se projeter dans l’avenir, à s’approprier les réformes, à se former et à entreprendre.

Porto-Novo : tourner la page du passé, miser sur l’avenir

Le dimanche 13 juillet, c’est la capitale Porto-Novo qui a accueilli la dernière étape de la tournée. La séance s’est déroulée dans les locaux du deuxième arrondissement en présence de sages, de têtes couronnées et de figures notables, dont le patriarche Karim da Silva.

Le maire adjoint Honvou Zannou François a salué les projets structurants déjà mis en œuvre, affirmant que « la jeunesse est au cœur des priorités du gouvernement ». Il a souligné la transformation progressive de la ville, rendue possible par une gouvernance plus proche et plus engagée.

Dans ses propos liminaires, Wilfried Léandre Houngbédji a invité les habitants à « faire le deuil du désespoir ». Pour lui, Porto-Novo est en mutation : « Surprise par des réalisations, sans avoir eu de promesses », a-t-il lancé, en opposition à un passé de discours sans effets. Il a exhorté les jeunes à rompre avec le fatalisme et à saisir les opportunités offertes par la gouvernance actuelle.

Une quarantaine de participants ont abordé plusieurs enjeux : emploi, statut de capitale, mise en valeur de la vallée de l’Ouémé, infrastructures commerciales, sauvegarde des acquis sociaux, etc. Le PPG a mis l’accent sur l’adéquation formation-emploi, la stratégie nationale pour l’enseignement technique, l’action de l’ADPME, et le soutien à l’entrepreneuriat.

Sèmè-Kpodji : la tournée se clôture sur une note d’écoute et d’engagement

Ce même dimanche 13 juillet après-midi, la commune de Sèmè-Kpodji a accueilli la dernière étape de cette tournée d’explication et de sensibilisation. En présence du maire et d’un public nombreux et diversifié, les échanges ont porté sur les préoccupations locales.
Les questions soulevées ont concerné en priorité les infrastructures routières, l’éclairage public, l’absence d’agences bancaires, et le manque d’équipements culturels et sportifs. Wilfried Léandre Houngbédji a apporté des réponses claires, insistant sur la nécessité d’arbitrages judicieux et sur l’intérêt général guidant les choix du gouvernement.
Il a souligné que chaque zone sera progressivement impactée, à mesure que les priorités nationales sont mises en œuvre. Les interventions ont aussi porté sur l’autonomisation des jeunes via les programmes PRODIJ et PSIE, la transparence dans les concours de recrutement, et les services sociaux de base.
Le Porte-parole a conclu en réaffirmant la volonté gouvernementale d’agir de manière équitable et durable. Il a appelé à la confiance, au réalisme et à l’implication citoyenne dans l’édification du pays.

4 réflexions au sujet de “Bénin : Léandre Houngbédji à l’écoute des jeunes d’Avrankou, Adjarra, Porto-Novo et Sèmè-Kpodji”

  1. J’ai suivi toutes les vidéos. Ils veulent voler tous les terres du Bénin. C’est une tentative d’accomplissement du veux des colons, c’est à dire mettre toutes les terres dans leur patrimoine (patrimoine de l’état), afin de facilement se les octroyer, ou octroyer à leurs amis.

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    • Quiite là, nous les colons on a pris notre retraite depuis le 1er Août 1960….on a repris du travail en certains endroits du continent, mais depuis le 16 Janvier 1977…on a pris le retraite définitive….

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      • Colons noirs? ON PARLE DE SYSTEME ICI (TEL LE FRANC CFA) ET NON D’INDIVIDUS NI DE PERSONNE. DE QUELLE RETRAITE PARLES-TU? UNE IMAGINAIRE BIEN SÛR.

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  2. Tournée de redevabilité ??? On aura tout entendu dans ce pays. Monsieur Houngbedji est redevable de quoi ??? On n’est redevable quand on porte la parole du gouvernement ??? Ou c’est en sa qualité de secrétaire général adjoint du gouvernement ???
    Il est en campagne électorale. Mais pour le compte de qui ???
    Cherchez l’erreur

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