L’administration Trump a reporté au 1er août sa décision d’imposer certains droits de douane. Cependant, le président américain continue de donner des indices sur la suite de son projet économique. Malgré ces incertitudes, les marchés semblent avoir déjà intégré ces mesures et atteignent des niveaux record. Par exemple, le S&P 500 est à son plus haut niveau historique.
L’administration Trump intensifie sa communication sur sa politique commerciale, révélant progressivement une approche protectionniste renforcée. Cette stratégie repose sur des notifications officielles envoyées à divers partenaires commerciaux, assorties de menaces de sanctions supplémentaires en cas de représailles.
Une approche différenciée selon les pays
Ainsi, le président américain a évoqué l’idée d’instaurer ce qu’il a appelé d’une taxation uniforme de 15 à 20 % pour les nations n’ayant pas fait l’objet de mesures douanières spécifiques. Cette annonce suit l’envoi de courriers officiels à une vingtaine de pays, dont le Japon, le Canada et le Brésil, les informant de droits de douane variant entre 20 et 50 %.
Une mauvaise nouvelle pour les pays concernés, qui pensaient probablement s’en être sortis sans vraiment de problèmes. Mais la politique Trumpiste, qui vise à rééquilibrer les échanges commerciaux, devrait bel et bien toucher l’ensemble de la planète.
D’ailleurs, ces droits de douane, en plus d’être un outil économique, sont aussi utilisés comme outils diplomatiques, afin de faire pression sur certaines nations, dans le but qu’elles se plient aux exigences américaines. C’est par exemple le cas au Brésil. Trump, mécontent de voir que son ancien allié Bolsonaro pourrait être jeté en prison, a décidé d’imposer 50% de droits de douane à Brasilia.
Une philosophie économique protectionniste
Depuis son retour au pouvoir, Trump a fait des barrières douanières un pilier fondamental de sa vision économique. Une approche qui vise à protéger l’industrie nationale, à générer des revenus fiscaux supplémentaires et à contraindre les partenaires commerciaux à faire des concessions. L’objectif affiché est de corriger les déséquilibres commerciaux.



« une philosophie … »
Faut pas insulter la philosophie ! Ce que fait Trump, c’est tout sauf philosophique
Faut reconnaître qu’on se croirait dans la Rome Antique. Les dingues ont pris le pouvoir