Recep Tayyip Erdogan a manifesté son soutien à la politique de la France concernant la reconnaissance de l’État palestinien. Lors d’un échange téléphonique avec Emmanuel Macron, le président turc a exprimé sa satisfaction, tout en appelant la communauté internationale à agir face à l’aggravation de la crise humanitaire à Gaza.
Une convergence rare sur la question palestinienne
Le dialogue entre la Turquie et la France intervient dans un contexte diplomatique sensible. Alors que la perspective d’une reconnaissance française de l’État palestinien provoque des tensions avec Israël et suscite des réserves à Berlin, elle est perçue positivement à Ankara. Cette position s’inscrit dans la continuité du soutien historique affiché par la Turquie à la cause palestinienne, régulièrement réaffirmé lors des périodes de tensions au Proche-Orient.
Recep Tayyip Erdogan a profité de cette prise de contact pour rappeler l’importance d’une solution politique durable. Selon lui, l’établissement de deux États distincts constitue une condition essentielle pour restaurer une stabilité de long terme dans la région. Il a également insisté sur l’urgence humanitaire, estimant que la situation dans la bande de Gaza nécessite des actions immédiates et coordonnées de la part des grandes puissances et des institutions multilatérales.
Une reconnaissance qui redessine les équilibres diplomatiques
La future décision de la France de reconnaître officiellement l’État palestinien s’inscrit dans une série d’initiatives similaires portées ces derniers mois par d’autres pays européens. L’Espagne, la Norvège et l’Irlande ont récemment franchi le pas, marquant une inflexion dans la diplomatie occidentale sur ce dossier. Cette dynamique semble avoir pour effet de bousculer le statu quo, tout en suscitant des divergences au sein même de l’Union européenne.
Pour la Turquie, cette évolution représente une ouverture diplomatique bienvenue, alors qu’elle cherche à renforcer son influence régionale et à repositionner ses alliances. En saluant publiquement la posture de Paris, Ankara espère aussi consolider son image d’acteur engagé en faveur d’une résolution politique du conflit israélo-palestinien.
Une crise humanitaire sous les projecteurs
Le soutien affiché par la Turquie à la reconnaissance d’un État palestinien ne se limite pas à une dimension symbolique. Il s’accompagne d’un plaidoyer appuyé pour une intervention humanitaire rapide à Gaza, où les infrastructures civiles sont gravement endommagées, l’accès à l’eau potable reste limité et les hôpitaux peinent à fonctionner dans des conditions minimales.
Ce positionnement intervient alors que Israël poursuit ses opérations militaires dans l’enclave, en réponse à l’attaque du 7 octobre 2023 lancée par le Hamas, qui avait entraîné une riposte d’une ampleur inédite. Depuis, les combats ont provoqué des pertes humaines considérables et provoqué le déplacement de centaines de milliers de personnes, selon plusieurs agences humanitaires.
Une diplomatie européenne sous pression
Alors que plusieurs pays membres de l’UE restent prudents quant à la reconnaissance de la Palestine, la décision française pourrait ouvrir la voie à de nouvelles déclarations similaires dans les mois à venir. La réorganisation des rapports de force dans la région et l’impératif humanitaire donnent un nouvel élan au débat sur la légitimité d’une reconnaissance formelle.
La réaction positive d’Ankara met en lumière les enjeux d’alignements stratégiques entre puissances régionales et européennes sur la question palestinienne. Reste à savoir si cet échange contribuera à rapprocher les positions diplomatiques sur une crise qui divise profondément la scène internationale.



C’est quoi le but de reconnaître l’état Palestinien quand on continue de vendre des armes et soutenir l’Israël qui mène un massacres sans nom dans ce pays ?… Une mise en scène éhontée de la par de Macron qui n’est personne d’autre qu’un des pions de ceux qui commettent un génocide au Gaza…ce sont ses maîtres qui lui ont dit de faire cette sortie pour faire diversion…Erdogan aussi qui a soutenu le reversement de Bacha Allassad pour l’installation au pouvoir en Syrie d’un terroriste aux soldes de l’Amérique et des sionistes n’est pas quelqu’un qui se soucie réellement du sort de ses coreligionnaires Palestiniens au même titre que les Houthis du Yémen.
IL faut remarquer que presque tous les pays musulmans s’en foutent de se qui se passe en Palestine.