Dans le monde du sport, certains rendez-vous ont le pouvoir de bouleverser l’ordre des priorités nationales. La Coupe du Monde et la Coupe d’Afrique des Nations ne sont pas de simples tournois : elles entraînent des transformations profondes, boostent l’économie locale et modifient durablement les territoires. Pour le Maroc, ces deux événements à venir représentent bien plus qu’un enjeu sportif — c’est une double opportunité de repositionner le pays sur la carte des grandes nations hôtes. Une récente réunion tenue le 11 juillet au siège du ministère de l’Intérieur a permis de faire un état des lieux détaillé des chantiers à engager et de ceux en cours.
CAN 2025 : priorité à l’efficacité
Avant l’accueil du tournoi mondial, le Maroc doit d’abord assurer le bon déroulement de la Coupe d’Afrique des Nations prévue pour 2025. Cette échéance continentale constitue un test crucial, notamment pour jauger la réactivité des équipes chargées de l’organisation et la solidité des infrastructures. Plusieurs axes sont suivis de près : des dispositifs d’hospitalité pour les équipes et les fans, l’équipement des arènes sportives et la préparation opérationnelle des sites d’organisation figurent parmi les priorités.
L’administration a assuré qu’elle mettrait tous les moyens nécessaires pour garantir le succès de cette compétition, qui pourrait devenir l’une des plus marquantes de ces dernières années. Il s’agit aussi de rassurer les partenaires du projet mondial, en démontrant sur le terrain une capacité d’anticipation, de coordination et de gestion sans faille. La CAN jouera ainsi un rôle clé dans la préparation du pays à l’accueil de rendez-vous encore plus ambitieux.
Une Coupe du Monde en ligne de mire
En accueillant une partie de la Coupe du Monde 2030 aux côtés de deux partenaires européens, le Maroc entre dans une nouvelle phase de préparation. Les discussions récentes entre autorités nationales et responsables du projet ont permis de passer en revue les secteurs clés concernés par cet immense chantier. Il ne s’agit pas seulement de terrains de jeu conformes aux normes, mais aussi d’un ensemble de transformations autour de la mobilité, des équipements publics et de l’image du pays.
Tout est scruté : qualité des accès, fluidité des transports, services d’accueil, sécurité. Chaque ville concernée doit devenir un modèle d’organisation, capable d’absorber la pression logistique que représente un tel rendez-vous. Les responsables politiques, appuyés par les figures en charge du projet, multiplient les réunions pour coordonner les efforts et s’assurer que le calendrier sera tenu. Ce projet d’envergure offre l’occasion au pays de franchir un cap en matière de développement urbain et d’attractivité internationale.
Deux projets, un même levier de transformation
Ces deux compétitions, bien que distinctes, partagent une fonction commune : elles accélèrent des dynamiques qui, en temps normal, prendraient des années à se mettre en place. Modernisation des transports, nouvelles structures sportives, relance du tourisme, création d’emplois… chaque chantier engagé répond à des besoins immédiats tout en ouvrant des perspectives durables. Ces événements offrent un terrain concret où se croisent diplomatie, développement et rayonnement régional.
Au-delà de l’agenda sportif, le Maroc utilise ces échéances pour se positionner comme une plateforme de premier plan dans l’organisation de manifestations d’envergure. Le calendrier est serré, les attentes sont grandes, mais l’ambition est claire : faire de la passion du football un moteur de transformation nationale. À mesure que les préparatifs avancent, les regards se tournent vers les résultats attendus, bien au-delà des terrains.



