Fortunes: nouveau coup dur pour ce milliardaire français

Bernard Arnault, personnalité marquante du secteur du luxe en France, a construit son empire LVMH au fil des années, devenant l’un des individus les plus fortunés au monde. Toutefois, l’année 2025 a été particulièrement mouvementée pour lui, marquée par une chute significative de ses actifs financiers.

Cette période difficile est principalement due à l’effondrement du cours de l’action LVMH, reflétant les défis auxquels l’industrie du luxe est confrontée. Les tensions géopolitiques mondiales et l’instabilité économique ont réduit l’enthousiasme des consommateurs, notamment sur le marché chinois, traditionnellement vital pour ces marques de prestige.

Un changement historique de leadership

Pour la première fois en près de dix ans, le magazine Challenges révèle une transformation majeure dans son classement annuel des plus grandes fortunes françaises. En effet, la famille Arnault n’est plus la famille la plus riche de France. Celle-ci a été officiellement été dépassée par la famille Hermès. Une première en huit ans.

Cette redistribution s’explique par des trajectoires radicalement différentes des fortunes respectives de ces deux familles. En effet, la valorisation des actifs d’Arnault a chuté de 190 à 117 milliards d’euros, soit une diminution de 38%. Dans le même temps, la famille Hermès voyait sa fortune familiale exploser, passant de 155 à 163 milliards d’euros sur la même période.

Performances divergentes des leaders du luxe

La résilience d’Hermès contraste fortement avec les difficultés rencontrées par ses concurrents. LVMH a enregistré une baisse exceptionnelle de ses bénéfices, de l’ordre de 17% sur un an. D’autres géants du luxe, comme Chanel ou Kering ont subi la même chose, avec des pertes respectives de 28% et 62%.

Hermès, de son côté, a pris tout le monde à contre-pied, affichant une insolente croissance de 6.8% de son résultat net, à 4.6 milliards d’euros. Cette performance remarquable propulse la valorisation boursière du géant parisien à 249 milliards d’euros.

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