Pendant longtemps, la diplomatie française a été considérée comme l’un des piliers de la scène internationale, capable de dialoguer avec toutes les parties, de négocier des cessez-le-feu et de proposer des voies de sortie aux conflits. Mais les récents bouleversements géopolitiques révèlent une réalité plus amère : la France n’est plus au centre du jeu. Ni moteur, ni arbitre, elle apparaît de plus en plus souvent reléguée à l’arrière-plan. Ce recul s’observe à travers plusieurs crises majeures où sa voix a perdu en portée.
Sahel : la rupture actée
Au Sahel, la chute d’influence française a été brutale. Les coups d’État successifs au Mali, au Burkina Faso puis au Niger ont été suivis par un désengagement forcé des troupes françaises, la remise en cause des accords de coopération, et une rupture nette avec les autorités issues de ces transitions. L’émergence de l’Alliance des États du Sahel (AES) illustre ce changement de cap : Paris n’est plus un interlocuteur privilégié, et c’est désormais vers des puissances comme la Russie ou la Turquie que les nouveaux dirigeants se tournent.
Ce retrait, que les autorités françaises présentent comme une “recomposition stratégique”, s’apparente plutôt à un repli face à un rejet affirmé. Le discours universaliste et sécuritaire n’a pas résisté à la critique de l’ingérence, ni à la montée d’un discours souverainiste dans ces pays. Ce que certains qualifiaient de partenariat s’est mué, aux yeux de nombreux citoyens africains, en rapport de domination hérité du passé colonial.
Proche-Orient : un silence révélateur
Le récent conflit entre l’Iran et Israël, qui a duré douze jours en juin 2025, offre une illustration concrète de l’effacement diplomatique de la France. Alors que Israël lançait une vaste offensive aérienne contre des installations nucléaires et militaires iraniennes dans le cadre de l’opération Red Wedding, suivie d’une riposte massive de Téhéran avec plus de 550 missiles balistiques et un millier de drones, Paris est resté largement en retrait. Le cessez-le-feu conclu le 24 juin a été négocié sous l’égide quasi exclusive des États-Unis, sans que la diplomatie française ne joue de rôle visible.
Malgré les pertes humaines considérables — plus de 600 morts en Iran, 28 en Israël, et des milliers de blessés —, la position française est restée marginale, éclipsée par des puissances plus directement engagées. Aucun canal d’influence réel n’a émergé depuis Paris, ni dans la gestion de crise, ni dans la phase post-conflit marquée par une répression accrue en Iran.
Ukraine et Maghreb : entre isolement et ambiguïtés
Sur le front européen, la France s’est positionnée comme soutien de l’Ukraine dans le conflit avec la Russie, mais sans parvenir à peser réellement sur le cours des événements. Malgré les discours martelés par Emmanuel Macron, notamment sur l’éventualité d’un déploiement de troupes occidentales, ses déclarations sont souvent restées sans suite ou en décalage avec les autres alliés européens. Le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche rebâtit les équilibres internationaux, avec une diplomatie bilatérale et transactionnelle où la voix de Paris est peu sollicitée.
Au Maghreb, les relations avec l’Algérie traversent une phase tendue, où le dialogue semble constamment suspendu à des malentendus historiques non résolus. La crise autour de l’accord de 1968 sur l’immigration, les crispations mémorielles, ou encore les tensions sur les questions de visa ont nourri un climat d’incompréhension durable. La promesse d’une “nouvelle relation” se heurte à des réalités politiques et symboliques que la France ne semble pas prête à aborder frontalement.
Méthode Macron : trop de discours, peu de leviers
Au-delà des situations spécifiques, c’est la méthode diplomatique française elle-même qui interroge. Le style d’Emmanuel Macron, volontiers interventionniste dans le discours mais souvent flou dans l’action, semble atteindre ses limites. Les déclarations à visée internationale peinent à être suivies d’effet, et l’absence de relais solides affaiblit leur portée. Le « en même temps », difficilement lisible à l’étranger, ne convainc ni les puissances rivales ni les alliés traditionnels.
La diplomatie française se retrouve ainsi confrontée à un monde multipolaire où les anciennes recettes ne fonctionnent plus. Tandis que certains États imposent leur influence par la force ou la puissance économique, la France tente de maintenir une posture morale, souvent perçue comme déconnectée du réel. Dans ce contexte, les leviers dont elle dispose apparaissent limités, et sa capacité à façonner l’ordre international diminue.




On va leur envoyer notre Bakary National pour relever le niveau 🤣
Le travail de destruction de la France est en voie d’achèvement.
La seule question est de savoir si Macron l’a fait exprès ou par pure incompétence. Toujours est-il que le résultat est là
J’ajouterai même que le français était la langue de la diplomatie, la vérité est que cette affaire Brizitte discrédite Macron,
Imaginez Candice Owens avait dit 3 jours avant que Macron allait appeler Poutine car dady Trump lui a ordonné ça, et c’est ce qui s’est passé,
Faut avouer que l’IDEE qu’un Pdt de la République Française AURAIT PU épouser son père après un bricolage chirurgical, est tout simplement démente !
« Le style d’Emmanuel Macron, volontiers interventionniste dans le discours mais souvent flou dans l’action, semble atteindre ses limites. »
C’est même plus un style, Macron est un vendeur de bagnoles d’occase. Du blabla en réaction immédiate sans même avoir réfléchi à ce qu’il raconte, quitte à dire exactement le contraire le lendemain !
Macron semble penser qu’une déclaration se suffit à elle-même ! Les actions, il connait pas
Les Russes l’écoutent, morts de rire. Ils ont inscrit un nouveau mot dans leur dictionnaire : macronner. Cela signife, faire de grandes déclaration suivies d’aucune action.
« Pendant longtemps, la diplomatie française a été considérée comme l’un des piliers de la scène internationale, capable de dialoguer avec toutes les parties, de négocier des cessez-le-feu et de proposer des voies de sortie aux conflits. »
Cassévraissa mais c’était il y a longtemps. La diplomatie française est une étoile, un astre mort. Et elle a été délibéremment détruite par Micron. Il n’y a plus de diplomates professionnels en France
Je ne vois pas ce qui étonne..
L usure du temps..l évolution mentale des peuples..les dures réalités de la vie en Afrique..les réseaux sociaux..et surtout l erreur des français à confier leur destin à un ado qui se fait gifler par sa maman en public..
De Gaulle.. Pompidou.. Mitterrand..voire Chirac.. étaient des grands hommes.
Dommage