Les propos du ministre de l’Intérieur, annonçant la fin programmée du mouvement politique présidentiel à l’horizon 2027, ont provoqué une véritable onde de choc au sein de l’équipe dirigeante. Cette déclaration fracassante dans les colonnes d’un magazine conservateur a été perçue comme une déclaration de guerre politique par l’entourage présidentiel.
L’incident s’est cristallisé lors du Conseil des ministres hebdomadaire. François Bayrou ayant évoqué les récents troubles urbains survenus dans plusieurs métropoles françaises, le chef de l’État a immédiatement interpellé son ministre sur la gestion sécuritaire. Cette intervention directe, inhabituelle à ce moment de la séance, témoigne d’une volonté de mise au point publique.
Un face-à-face révélateur des divisions internes
La riposte de Bruno Retailleau n’a pas tardé. Le ministre a défendu sa politique en pointant les contraintes budgétaires pesant sur les forces de l’ordre et les difficultés de recrutement. Il a également souligné l’impact de la mobilisation d’unités spécialisées en Nouvelle-Calédonie sur les effectifs métropolitains, rejetant implicitement la responsabilité sur les choix gouvernementaux.
Des divergences qui s’étendent au-delà de la sécurité
Emmanuel Macron a répliqué en revendiquant son bilan d’augmentation constante des moyens policiers, critiquant au passage les réductions d’effectifs opérées par les précédents responsables républicains du ministère. Paradoxalement, aucune allusion n’a été faite aux déclarations polémiques sur l’avenir du macronisme, révélant peut-être une stratégie d’évitement de la confrontation directe.
Preuve que la situation n’a pas beaucoup avancé depuis hier, une réunion qui devait avoir lieu, ce matin même à l’Élysée entre le ministre Retailleau et le président Macron, au sujet notamment de l’Algérie, avec qui la France est en conflit politique ouvert, a été annulée à la dernière minute. Aucune information n’a filtré quant aux raisons de cette annulation, mais les observateurs s’accordent pour dire que cela est directement lié aux récents événements.




Un ministre ça ferme sa … où ça démission
Mais le risque est le vote d’une Motion de censure en téléchargement 😡
Ami Jackou qui sait tout , dans quelle équation se trouve Macron pour ne pas appliquer la fameuse formule : « un ministre ferme sa gu.eule , ou démissionne «
Ici , Macron renvoie ratailleau, et le gouvernement Bayrou tombe au prochain vote de censure 😎😎