Dans la soirée du jeudi 24 juillet, Tarascon, petite ville des Bouches-du-Rhône, a été le théâtre d’une série d’événements dramatiques mêlant tirs d’armes à feu et accident de la route. Deux individus circulant à scooter ont ouvert le feu sur un commerce local avant de tenter de s’enfuir, ce qui a conduit à une collision mortelle quelques minutes plus tard.
Tirs en pleine rue et fuite précipitée
Aux alentours de 19 heures, les deux jeunes hommes se sont arrêtés devant un snack de la rue des Halles, où l’un d’eux a tiré plusieurs coups, dont deux détonations dirigées vers le ciel. La police, arrivée peu après les faits, a retrouvé sur les lieux une douille, preuve tangible de l’utilisation d’une arme à feu lors de l’attaque. Sans perdre de temps, les tireurs ont quitté les lieux sur leur scooter, déclenchant une course-poursuite invisible.
Collision fatale et enquête en cours
Quelques kilomètres plus loin, le destin a joué un rôle tragique : la moto a été violemment renversée par un véhicule, retrouvé peu après incendié, dont le conducteur s’est ensuite volatilisé selon ce qui a été rapporté par BFMTV. Le passager du deux-roues a succombé à ses blessures sur place, tandis que le conducteur a été transporté en urgence vers l’hôpital Nord de Marseille. Selon les premiers éléments communiqués, le défunt était déjà connu des services de police.
Il s’agit désormais de reconstituer ce double événement : la fusillade initiale et l’accident avec le véhicule volé qui a suivi. L’identité de l’automobiliste qui a causé le choc reste inconnue, et les circonstances exactes de la collision font l’objet d’une investigation approfondie.
Un contexte de violences urbaines sous surveillance
Cet incident intervient dans un climat régional marqué par une augmentation des agressions à l’arme à feu, notamment dans plusieurs zones urbaines du sud de la France. La nature précise des motivations derrière cette attaque reste pour l’instant floue.
La complexité de l’affaire souligne les défis auxquels sont confrontées les forces de l’ordre dans la gestion et la prévention des violences armées. Le cas de Tarascon rappelle qu’au-delà des grandes métropoles, des tensions violentes peuvent aussi éclater dans des villes plus petites, avec des conséquences parfois tragiques.
