Dmitri Medvedev, ancien président de la Fédération de Russie et figure influente du cercle rapproché de Vladimir Poutine, s’est une nouvelle fois illustré par une déclaration musclée à l’égard des puissances occidentales. Désormais vice-président du Conseil de sécurité russe, l’ex-chef d’État, connu pour ses prises de parole fortes, a suggéré de frapper en amont les adversaires présumés de la Russie. Cette sortie survient à l’occasion du 80e anniversaire de la conférence de Potsdam, un sommet historique où les Alliés avaient redessiné les contours géopolitiques d’un monde fraîchement sorti de la Seconde Guerre mondiale.
Pour Medvedev, les circonstances actuelles présentent des similitudes troublantes avec celles de l’après-guerre. Il accuse l’Occident de dissimuler des intentions hostiles sous un vernis diplomatique, tout en menant ce qu’il qualifie de « guerre ouverte » contre la Russie. Sa solution ? Ne pas attendre l’irréparable. Il affirme qu’il pourrait être justifié, en fonction des circonstances, de procéder à des « frappes préventives« , invoquant une posture de défense anticipée face à ce qu’il perçoit comme une menace constante et croissante.
Un discours marqué par la défiance
Le ton adopté par Medvedev tranche avec la réserve diplomatique habituelle des anciens chefs d’État. Depuis plusieurs années, il a abandonné les nuances qui avaient marqué sa présidence pour adopter un langage plus dur, aligné sur la ligne nationaliste et sécuritaire du Kremlin. Son discours du 17 juillet n’est qu’un épisode de plus dans cette montée verbale contre les pays occidentaux, à qui il reproche un complexe de supériorité doublé d’une duplicité permanente.
Dans sa déclaration relayée par l’agence russe Tass, Medvedev ne laisse aucune place à l’interprétation : les adversaires de la Russie seraient en train de franchir des lignes rouges et il conviendrait, selon lui, d’agir de manière préventive. Ces propos interviennent alors que les tensions diplomatiques entre Moscou et les capitales occidentales restent vives, nourries par le conflit en Ukraine, les sanctions économiques et les accusations mutuelles de déstabilisation.
Le poids des mots dans un climat tendu
Même s’il n’occupe plus la fonction présidentielle, Dmitri Medvedev continue d’avoir l’oreille du pouvoir. Ses prises de position, souvent relayées par les médias officiels, contribuent à forger une opinion publique russe hostile à l’Occident et renforcent la posture de confrontation du Kremlin sur la scène internationale. Sa dernière déclaration s’inscrit dans un registre de plus en plus militarisé du discours politique russe, où la menace d’un affrontement ouvert est régulièrement évoquée, parfois de façon quasi-routinée.

On marche sur la tête. Trump met un ultimatum à la Russie !
Tu parles que les Russes en ont rien à carrer. « Les ultimatums sont lancés par ceux qui gagnent, pas par ceux qui perdent ».
Le problème, c’est que les perdants croient qu’il sont occupés de gagner
Bonjour le déni
Soit ils croient qu’ils gagnent soit leur cerveau refuse de penser qu’ils pourraient perdre. Dans les deux cas, faut consulter
« Il affirme qu’il pourrait être justifié … de procéder à des frappes préventives, invoquant … ce qu’il perçoit comme une menace constante et croissante. »
C’est exactement ce que viennent de faire les USA contre l’Iran.
Quelles seraient les réactions si la Russie s’y mettait aussi ?
L’Occident, c’est « Vous, vous ne pouvez pas mais nous, on peut, au nom de la Liberté et de la Démocratie ». Quelle blague !
LA LIBERTE, ce sont les MEMES DROITS ET DEVOIRS POUR TOUS.
L’Occident doit arrêter avec ses 2 POIDS, 2 MESURES.
« à qui il reproche un complexe de supériorité doublé d’une duplicité permanente »
On ne peut pas lui donner tort !