Depuis plusieurs années, deux projets d’envergure se disputent l’avenir énergétique de l’Afrique du Nord et de l’Ouest. L’un, soutenu par l’Algérie, vise à faire transiter le gaz nigérian vers l’Europe à travers le Niger et le Sahara. L’autre, porté par le Nigeria et le Maroc, propose une alternative côtière, longeant l’Atlantique et reliant une dizaine de pays jusqu’au réseau européen. Ces visions concurrentes ne traduisent pas seulement des choix logistiques, elles incarnent des orientations stratégiques opposées, nourries par des alliances régionales, des intérêts économiques et des enjeux diplomatiques. Le projet Nigeria-Maroc vient de connaître une séquence décisive avec une réunion de haut niveau tenue à Rabat.
Une dynamique collective autour d’un projet ambitieux
Les 10 et 11 juillet, la capitale marocaine a accueilli une série de rencontres rassemblant les responsables techniques et institutionnels des pays impliqués dans le gazoduc atlantique. Ces travaux, menés au sein du Comité technique et du Comité de pilotage, ont permis de dresser un état d’avancement encourageant. Les débats ont notamment permis de faire le point sur les jalons atteints, avec un accent particulier sur la finalisation des études d’ingénierie, bouclées en 2024.
D’un point à l’autre du tracé prévu, les progrès s’accumulent : les phases de conception du segment nord ont été menées à terme, tandis que les démarches d’évaluation environnementale et les relevés topographiques se poursuivent sur les tronçons du sud. Ces travaux confirment une approche méthodique visant à adapter chaque portion du futur pipeline aux contraintes locales et aux exigences réglementaires.
Une mobilisation régionale, reflet d’un engagement renforcé
L’ampleur de la délégation réunie à Rabat témoigne de l’intérêt croissant que suscite ce projet sur le continent. Étaient notamment présents les dirigeants des compagnies pétrolières partenaires, ainsi que des représentants de la CEDEAO, du ministère de la Transition énergétique, de l’ONEE et de MASEN. Tous ont souligné la portée stratégique de cette initiative, perçue comme un outil de transformation des systèmes énergétiques et des économies de la région.
L’implication active de ces institutions et acteurs majeurs confirme un alignement politique et technique rare pour un projet de cette dimension. Le gazoduc Nigeria-Maroc ne se limite plus à une vision bilatérale : il fédère une coalition régionale convaincue de l’intérêt de développer une infrastructure qui relie les marchés de production et de consommation tout en renforçant les capacités locales.
Une infrastructure qui redessine la carte énergétique de l’Afrique de l’Ouest
Au-delà des considérations techniques, ce gazoduc concentre des enjeux de développement économique, de souveraineté énergétique et de coopération interétatique. Les retombées attendues sont nombreuses : meilleure intégration des marchés de l’énergie, création d’emplois, stimulation des investissements en infrastructures, et amélioration de l’accès à l’énergie pour des millions de personnes.
Le soutien exprimé par les différents partenaires traduit une volonté commune de dépasser les discours pour concrétiser une infrastructure capable de rééquilibrer les flux énergétiques et les rapports de force régionaux. En reliant les ressources gazières nigérianes à l’Europe via une route atlantique, le projet offre une alternative crédible aux circuits traditionnels et ouvre une nouvelle ère de coopération énergétique panafricaine.
La réunion de Rabat apparaît ainsi comme un moment structurant, non seulement pour le calendrier du projet, mais aussi pour l’unité régionale qu’il contribue à façonner autour d’un objectif partagé.




vive l algerie,un pays libre et indépendant au sens propre du terme,l ami des africains qui ne recule devant rien pour leur apporter aide et assistance
Le département régence devrait s’occuper des 100 000 haragas qui quittent le paradis sur terre et de rapatrier les 20 millions de personnes provenant du département régence qui quémandent à travers le monde leur pitance.
un gazoduc qui transite par 12 pays, si chacun d’eux prendra 4% de droits de transit, le Nigéria ne bénéficiera que de 52% des ses exportations gazières.
hahahaha, les Nigerians sont bêtes à ce point ou pour faire plaisir aux beaux yeux des autres !!!!!!
un projet de bla bla …..
vous avez eu plus d’une soixantaine d’années pour vous libérer de 132 ans de colonialisme et malheureusement même votre prénom en souffre jusqu’alors..kader au lieu de Abdelkader…
Tous les chantiers réfléchis par le Maroc sont des bla bla pour les caporaux algériens et c’est ce qui explique l’état de faillite de l’entité algérienne !
l’Algérie a des caporaux qui ont vaincu la France. Le Maroc a des généraux qui sont incapables de libérer Sebta et Melila
Il vaut mieux s’occuper de ces centaines de Milliers de familles marocaines victimes du dernier séisme d’El Haouz et qui sont condamnées à vivre sous des tentes en plastique et dans une totale indifférence de la part des pouvoirs publics.
LA DIPLOMATIE DU MENSONGE DE M6 :
1/- Ou en sont ces découvertes de gisements de Pétrole et de Gaz que le Maroc annonce chaque année depuis 30 ans ?
2/- Ou en est ce pharaonique Gazoduc Tanger-Lagos pourtant inauguré en grande pompe par M6 en 2016 et est resté au stade de jolies maquettes servant aujourd’hui de décoration du Palais de Rabat ?
3/- etc…etc…etc…, soit de quoi écrire une encyclopédie sur les mensonges via Mégaphone 📣 de M6 dans le seul but de maintenir ENDORMI ce pauvre mais néanmoins crédule peuple marocain.
Le projet bientôt finalisé à la frontière Algerie /Niger est vous vous rêvez…😂😂😂
L’Algerie travail en silence 🔇 et touche la cible 🎯