Iran : Israël aurait tenté de tuer le président

En juin 2025, le monde a assisté à une confrontation directe et brutale entre l’Iran et Israël, condensée en moins de deux semaines. Cette séquence inédite a débuté par des frappes israéliennes coordonnées visant des infrastructures sensibles du programme nucléaire iranien et des responsables militaires de haut rang. L’Iran, en retour, a lancé une salve de drones et de missiles, certains atteignant des installations stratégiques israéliennes. L’intervention des États-Unis dans les derniers jours du conflit, avec des frappes ciblées en Iran, a amplifié l’intensité de cette guerre éclair. Si les armes se sont tues au bout de douze jours, la tension reste palpable. Les deux pays semblent désormais engagés dans une guerre non déclarée, marquée par des actes discrets, des menaces ciblées et une stratégie de dissuasion permanente.

Des accusations graves

Le président iranien Massoud Pezeshkian a fait une déclaration lourde de sens ce lundi. Lors d’un entretien avec le journaliste américain Tucker Carlson, il a affirmé avoir été visé par une opération meurtrière attribuée à Israël. Il a décrit une attaque aérienne sur le lieu d’une réunion à laquelle il participait, visant clairement à le supprimer. Selon lui, les auteurs ont manqué leur cible, mais l’intention ne faisait aucun doute. Ce type d’opération, rarement évoqué aussi directement par un chef d’État en exercice, laisse entendre que les tensions post-conflit ont glissé vers une forme de guerre secrète, où les dirigeants eux-mêmes deviennent des cibles.

Une stratégie de l’ombre ?

Loin du tumulte des missiles et des drones, la guerre semble avoir changé de visage. L’attaque évoquée par Pezeshkian renvoie à une logique bien connue des services de renseignement : frapper là où l’impact est le plus symbolique, au sommet du pouvoir. Après avoir visé des scientifiques, des généraux et des infrastructures, Israël serait désormais prêt à aller jusqu’à neutraliser la figure présidentielle. Cette hypothèse, si elle se confirme, marquerait une étape majeure dans la stratégie israélienne, visant à affaiblir l’État iranien en s’en prenant directement à son architecture politique. Face à cette menace, l’Iran multiplie les gestes d’affichage pour montrer que, malgré les attaques, le cœur du régime continue de battre. Mais derrière cette façade, le spectre de nouvelles opérations ciblées hante toujours les coulisses du pouvoir.

3 réflexions au sujet de “Iran : Israël aurait tenté de tuer le président”

  1. « Israël aurait tenté de tuer le président … iranien »

    Bizarre, c’est pourtant pas du tout leur genre ! 😉
    Isarël, terrorisme et assassinats en tout genre … et c’est casher

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  2. Ce qu’il savoir, l’Iran ne serait jamais affaibli en ciblant ses Leaders. Au contraire L’iran montrera sa determination face l’Israel. Tuer le President iranien aujourd’hui, demain, il y aura un nouveau. Donc ce n’est pas la peine de les tuer. Meme Ali Khomenei avait dit  » Si je meurt aujourd’hui, remplace’ moi et ne faite pas de deuil, mais apres les hostilites. « 

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