À l’occasion du 68ᵉ anniversaire de la République, célébré ce 25 juillet, les autorités tunisiennes ont engagé une mesure forte en faveur des personnes incarcérées. Près de 1 500 détenus ont pu retrouver la liberté, entre libérations conditionnelles et grâce présidentielle. Une annonce qui s’inscrit dans une dynamique plus large de réforme du système pénitentiaire.
Selon l’Agence Anadolu, la ministre de la Justice a confirmé la libération conditionnelle de 742 prisonniers. Cette décision fait suite à l’examen attentif de chaque dossier par une commission spécialisée. Elle a souligné que ces libérations s’inscrivent dans un plan structuré de réinsertion sociale, porté par son ministère.
En parallèle, la présidence tunisienne a accordé une grâce à 745 détenus. Ce geste symbolique, décidé dans le cadre de la fête nationale, vise à marquer un moment de réconciliation entre l’État et ses citoyens. Il s’agit aussi d’une réponse aux défis persistants liés à la surpopulation carcérale et à la nécessité de favoriser la réintégration des anciens détenus.
La démarche tunisienne ne se limite pas à une action ponctuelle. Elle reflète un effort plus large de transformation du système pénitentiaire, avec un accent mis sur la réhabilitation et la prévention de la récidive. La libération de ces détenus pourrait également soulager les établissements pénitentiaires, souvent critiqués pour leurs conditions de détention.
Ce geste du pouvoir tunisien intervient dans un contexte où la justice et la sécurité restent des sujets sensibles. Il témoigne d’une volonté de montrer que les institutions ne sont pas uniquement répressives, mais qu’elles peuvent aussi être porteuses d’espoir pour ceux qui cherchent à se reconstruire.
